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Manu-H2O

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  • Premier article le 31/08/2015
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  • Manu-H2O 8 janvier 2017 18:05

    Veuillez m’excuser mais je n’ai pas eu assez de temps pour vous répondre avant. 

    @JL

    Non non, je ne confonds pas le doute et les sensations et comme vous l’écrivez  sans faire cette fois d’antiphrase : ‘le doute précède le besoin de croire’, c’est ce que je tente de démontrer entre autre (sans certitude) dans l’article et dans l’interrogation du titre. 

    D’après mes recherches, le doute est un mécanisme coordonné de la conscience qui s’enrichit avec les savoirs et connaissances. Nous nous percevons dotés de sensations, de sentiments, de désirs, d’esprit et de pensées indépendantes à nos besoins naturels. Et nous attribuons naturellement à d’autres humains les mêmes caractéristiques, il est donc normal de transposer à d’autres être vivant ou à des forces invisibles ces facultés. Penser que les animaux, le soleil, le tonnerre, les étoiles sont des êtres vivants animés d’une conscience propre, est une croyance spontanée des enfants et des sociétés primitives. Deborah Keleman, s’appuie sur ce constat de Paul Bloom pour soutenir que les enfants sont spontanément «  théistes », Jean Piaget l’avait déjà constaté avec son « animisme infantile » ; le succès du Père-Noël en est une belle illustration, sans que le doute soit suffisamment développé pour qu’il s’interpose à ce stade chez l’enfant. Alors, vous aurez beau penser au sentiment océanique de Romain Rolland ; ou à la superstition naturelle de Spinoza ; ou comme Rousseau, que l’homme naît naturellement bon et qu’il existe un droit naturel inaliénable et sacré et que ce sont certains éléments sociologiques qui corrompent les hommes ; ou bien encore, comme Freud dans ces dernières notes, que le besoin de croire est inscrit dans le ‘Ça’ …  

    Cela nous amène à penser pour ce détail de Rousseau, que les éléments mauvais extérieurs sont la création pervertie d’idéologies sociales ayant inventé le mal par l’exploitation de l’homme par l’homme. Et chez Freud, par antithèse, l’incroyant serait donc une personne intelligible ayant sublimé le besoin de croire inscrit dans le ‘Ça’. Je sais que cette dernière analyse vous séduira, mais soyons sérieux, l’Académie française connaît un bon nombre d’universitaires brillants qui sont devenus croyants tardivement, alors que nos sociétés comportent un bon nombre d’adolescents incroyant. Il apparaît que 38,4% des élèves interrogés se disent athées ou non intéressés par les religions,  33% se disent chrétiens  (catholiques, protestants, orthodoxes et autres cultes),  Les juifs ne pèsent qu’une petite fraction de 2% (les établissements confessionnels juifs n’ont pas souhaité participer à l’étude) et les musulmans 25,5%.

    Avec l’amélioration de  l’imagerie médicale en neurobiologie, la neuroscience a plutôt orienté les recherches actuelles sur les réactions observables de l’activité cérébrale.  Pour le moment, elles confirment la théorie de Girard et l’intérêt psychosocial du mimétisme avec la découverte des neurones miroirs, Cela redonnerait toute son importance à l’éducation et aux valeurs sociales en lesquelles nous croyons, interdépendante à l’éducation.

    http://www.bnf.fr/fr/evenements_et_culture/anx_conferences_2016/a.c_160413_ philo.html


    @pemile

    C’est ce que l’on appelle une question en boucle ! Mais vous avez oublié d’évoquer le début de phrase [ « et en quelque sorte » accrédite… ]. Autrefois, les théories étaient souvent pensées avant d’être démontrées (voir jamais réellement démontrées), ce qui n’est pas forcément le cas aujourd’hui avec la physique théorique…  D’ailleurs, la physique quantique tend à s’imposer comme un principe universel ouvert qui engloberait le principe de relativité générale, ce qui rappelle également la pensée des deux principes de la physique d’Aristote (Sublunaire et le Cosmos).  

    http://www.20minutes.fr/sciences/1757607-20151230-cent-ans-apres-comprenez-enfin-relativite-generale

    La théorie du chaos, l’émergence du cosmos, du temps et de la matière, ce sont des choses qui ont été pensées admirablement bien par les grecs anciens. Il en va de même pour l’héliocentrisme, qui dès le IIIe siècle avant notre ère était déjà évoqué par les grecs comme Aristarque, Archimède et Héraclides.

    Ces théories sont reprises à la fin du moyen âge par Copernic qui était un chanoine, et à ce moment-là, l’église n’a pas démontré d’antagonisme. Il faudra attendre Galilée et le développement de la théorie héliocentrique pour que les partisans aristotéliciens géocentriques s’en prenant virulemment à Galilée, qui est passé près du bûcher. 

    Les théologiens de l’église catholique reprochèrent à Galilée de blasphémer et d’introduire sans preuve une théorie qui remettait en cause l’idée établie du géocentriques.

    La condamnation de Galilée est immédiatement commuée par le Pape en résidence surveillée. Le scientifique n’est donc jamais allé en prison et continua même à percevoir les revenus de deux bénéfices ecclésiastiques que le souverain pontife lui avait octroyés. La deuxième sanction : la récitation des psaumes de la pénitence une fois par semaine pendant un an, sera effectuée par sa fille religieuse carmélite. Ce n’est qu’en 1728, que James Bradley prouva scientifiquement la théorie de l’héliocentrisme, par l’explication qu’il donna à « l’aberration de la lumière ». Tardivement, le Concile Vatican II reconnu officiellement l’erreur de l’église catholique dans cette affaire. 



  • Manu-H2O 2 janvier 2017 22:10

    @pemile

    La théorie a prouvé ce dont rêvaient les croyants du Dieu Chronos, c’est tout. 

    http://villemin.gerard.free.fr/Science/Reltemps.htm

    A ma connaissance l’athéisme n’a pas de rituel défini, il s’agit seulement de marquer la différence entre laïcité et athéisme souvent amalgamés. D’ailleurs, je pense qu’hédoniste est moins nihiliste et devrait à terme se dissocier d’athéisme qui est trop radical. 

    http://atheisme.free.fr/Contributions/Athee_croyant.htm

    Pour anecdote, quand certains Chrétiens me traitent d’athée cela ne me dérange pas. Pourtant, paradoxalement et même si je ne crois pas en Dieu, je me sens être un héritier chrétien de notre civilisation.  

    Bonne soirée



  • Manu-H2O 2 janvier 2017 20:27

    @JL
    Je doute que cela soit à la porté de l’animal :

    "Le doute doit bien s’arrêter à un moment, car il est infini. Il est impossible de douter de tout (Wittgenstein). Pour qu’une porte tourne, il faut que les gonds lui permettent de tourner. Pour douter de certaines choses, il faut que d’autres ne soient pas soumises au doute. Je suis aussi certain que pour des vérités mathématiques de la prononciation des lettres « A » ou « B », de la couleur du sang humain, que les hommes en ont et l’appellent « sang » …etc. Ce qui est mise en cause, c’est la généralité et la radicalité du doute. L’exercice du doute ne peut pas ne pas reposer sur des certitudes élémentaires. Un doute n’est possible et sensé qu’à la condition que les certitudes fondamentales soient préservées : il est inhérent à l’acte de juger, à la logique même qu’il n’y ait pas de doute sur certains points, que je commence quelque part à faire confiance. En lui-même, le doute pose donc la nécessité de certitudes premières, ou encore le jeu du doute présuppose la certitude. Le doute universel est donc impossible."



  • Manu-H2O 2 janvier 2017 20:01

    @François Vesin

    Vous êtes dans un faux débat antireligieux qui à tort est souvent mis en avant par les athées.

    Hormis les deux guerres mondiales du XX°, si l’on devait se baser sur le nombre de mort fait par chaque tendance idéologique historique de ce dernier millénaire, je serai moi-même croyant plutôt que laïque tolérant (non naïf).
    En effet, la guillotine a fait autant de mort en 5ans avec la post-révolution que le bûcher en 500 d’inquisition, mais on nous a appris autrement et l’athéisme est devenu la croyance que nous défendons idéologiquement. 

    S’il y a bien un domaine où tout le monde est naturellement d’accord par l’évidence, c’est bien celui que nous sommes mortels et que cela donne un intérêt à notre vie ; les religions nous en pilonnent de métaphores dans leurs écrits et dans nos dictons nous n’avons qu’une vie... Toutefois,  dans la plupart des religions chamaniques et polythéistes le paradis n’existe pas et la notion d’éternité est celle des civilisations cosmogoniques (pour les grecs anciens le chaos et pour l’homme moderne le bigbang). La physique moderne a révélé la relativité du temps et en quelque sorte accrédite le concept d’éternité mythologique. Cela ne veut pas dire pour autant que nous ayons accès à l’intemporel, mais la science a fait mieux que la croyance, elle a donné des équations à ce mythe.



  • Manu-H2O 2 janvier 2017 19:37

    @JL

    L’historiette de l’œuf et de la poule est l’archétype du paradoxe structuraliste intégrant la logique formaliste (comme si l’œuf et le fœtus étaient apparus quasi spontanément), cela n’a aucune réalité dans une vision scientifique du temps de l’évolution biologique de l’humanité.

    Si le doute n’était pas à l’origine, il ni aurait nul besoin de croire en rien de matériel ou d’immatériel, dans ce schème nous serions dans la naturelle suffisance instinctive animale.

    Et de votre part, veuillez nous développer pourquoi le paradoxe de l’antériorité de l’œuf ou la poule est une tautologie qui ne mérite pas la réflexion ?

     smiley

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