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Ecrivain, professeur. Après des études de philosophie à Bordeaux et Toulouse, j’ai travaillé, à Paris, avec Marc Sautet (décédé depuis 1998), pour son Cabinet de Philosophie et le développement des cafés philos.

Tableau de bord

  • Premier article le 26/06/2005
  • Modérateur depuis le 05/03/2007
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Derniers commentaires



  • grellety grellety 18 avril 2007 15:05

    Un avant goût de ce que pourrait devenir la France avec une dictature Sarkozy...



  • grellety grellety 18 avril 2007 15:04

    Même si de grands pays anglo-saxons sont devenus nos alliés lors des deux dernières guerres mondiales, ce n’était pas pour nos beaux yeux, mais pour leurs intérêts. Car, plus largement, depuis le 18ème siècle, le développement de l’époque moderne capitaliste, « l’ennemi absolu », autant pour Hitler que pour certains leaders anglo-saxons, c’est la France. Il ne faut pas oublier qu’au 18ème siècle, la France disputait le leadership de la colonisation à l’Angleterre, et que, sans l’incurie d’une monarchie et d’une noblesse française, le territoire américain aurait pu être conquis et dominé par les Français. Donc, en général, lorsque des Anglo-saxons donnent de tels conseils aux Français, ceux-ci sont bien avisés de ne jamais les suivre ! C’est que, qu’ils soient américains ou anglais, la France, née de la Révolution, et aujourd’hui vivante dans ses partis et mouvements de gauche, leur fait encore peur, car ils savent que, avec elle, à cause d’elle, ils n’échapperont sans doute pas à des mobilisations civiques de grande ampleur dans les années et décennies qui viennent, puisque les droits sociaux fondamentaux sont quasi inexistants dans ces pays !



  • grellety grellety 18 avril 2007 14:46

    Il y aurait erreur à penser et croire que des foyers insurrectionnels se lèveraient seulement dans les banlieues françaises. Dans l’hypothèse d’une victoire de Sarkozy, c’est sur l’ensemble du territoire, et donc y compris dans les campagnes, qu’il y aura des tensions, des confrontations, des agressions - à l’image de celui qui sera devenu le chef de la République, un être violent.



  • grellety grellety 12 juin 2005 11:21

    « En ces temps où la mode est au commerce équitable »

    Est-ce une « mode », donc un phénomène passager, ou plutôt une alternative économique, pour les consommateurs, qui préfèrent acheter à et « aider » des petits producteurs plutôt que des grands propriétaires terriens ou des multinationales ?

    « et à toutes autres formes de consommation « alternative », le bio semble être, en France, le grand oublié de cette nouvelle vague. »

    C’est curieux, parce que je, mais est-ce un tropisme, j’en entends parler partout ; les hypermarchés proposent des « produits bio » - qui n’en sont pas tous. Sans compter que le « bio » est simplement un produit agricole naturel, à savoir un paradoxe ambulant. Car un « produit » n’est pas une chose naturelle ; mais tout le monde l’a compris, c’est un produit naturel, parce qu’il n’est pas traité par des produits chimiques, donc des poisons. Manger sans s’empoisonner, est-ce une « mode » ?

    « En effet, s’il est très répandu dans des pays comme l’Angleterre du nord de l’Europe, il peine à se développer véritablement et durablement chez nous. La campagne « printemps bio » (du 2 au 12 Juin) est donc l’occasion de dresser un état des lieux et les causes de ce phénomène. D’après Le Monde, 85% des français ont un avis positif sur le bio. »

    C’est vous dire - un score à faire rêver le grand Jacques, lui qui a connu çà une fois dans sa vie, en 2002...

    "Pourquoi, alors, ne joignent-ils pas les actes aux opinions ? Selon l’Institut TNS Media Intelligence, « 57% des ménagères françaises ont acheté au moins un produit bio en 2003 contre 80% en Grande Bretagne ». (Étude réalisée en 2004).

    Si les seuls consommateurs comptabilisés sont « les ménagères », c’est-à-dire vous mesdames, alors nous n’en sommes qu’à 57% - mais c’est aussi, et surtout un phénomène d’achat, masculin. Je connais bien des couples où monsieur se soucie de ce qu’il mange et de ce que mange les enfants. Pendant ce temps, madame fume sa clope (c’est une caricature pour faire rire, enfin, j’espère...)

    « A cela s’ajoute la fait que la croissance des ventes du bio due aux multiples crises alimentaires ces dernières années (vache folle, poulet à la dioxine, fièvre aphteuse etc.) commence déjà à s’essouffler. » Ah bon ? Vous êtes sûre ?

    « Il faut donc tordre le cou aux idées reçues »

    Aïe !

    «  : le bio souffre avant tout d’un problème d’image. »

    Mais vous avez dit que 85% des Français...

    « En effet, il n’a aucune vertu médicale particulière ni aucun « plus santé » si ce n’est celui d’être sur de n’ingérer que peu voire pas de pesticides. En terme gustatif, il n’est pas meilleur qu’un produit traditionnel non plus. »

    Pour des consommateurs qui mangent industriel à tous les repas, il est possible qu’ils aient tellement perdu le goût qu’ils ne sachent pas faire la différence. Mais pour ceux et celles qui n’en sont pas là, ou qui sont aussi végétariens, je peux certifier, comme d’autres, que les « produits bio », c’est-à-dire ceux qui, comme vous l’avez dit, n’ont pas été traités par..., ont plus de goût - y compris le vin.

    « Acheter bio c’est juste assurer un respect de l’environnement, une bonne qualité de vie des animaux, une non utilisation de pesticides... »

    Quel amour de la nature ! Non, je vous assure, les consommateurs « bio » sont aussi très « égoïstes » !

    « Mais il est évident que les prix (surcoût allant de 40 à 60% selon les produits vendus en grandes et moyennes surfaces) ainsi que la distribution (l’enseigne Carrefour ne propose que 3OO références de produits bio alors que son homologue anglais en propose plus de 1200) sont aussi des freins au développement de ce type de produits. »

    Ce surcoût n’est pas évident. Sur un marché de campagne, les consommateurs ont constaté que les fruits et légumes ont vu leur prix augmenter, avec l’euro, dans des proportions importantes. Fruit et légumes non bio. Sans compter que vous trouvez des producteurs bio qui font des efforts importants pour proposer des produits bio à des coûts « normaux », comparables aux produits non bio. Sur Bordeaux, vous trouvez chaque semaine une vente au cinéma l’Utopia, dans cet état d’esprit - et ces chiffres...

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