bonjour à tous et félicitation pour vos commentaires forts divers et tous intéressants
Ma modeste contribution vous invite à lire Philippe Descola, anthropologue.
TOUT ce que vous dites de plus opposé se rejoint en un point : nous sommes TOUS issus de la même culture. Nous ne sommes ni des animiques, ni des totemiques, ni autres ;
Nous ne pouvons faire autrement qu’être issus de cette culture, imbibés depuis l’enfance de cette culture qui place l’homme à distance de la nature. Quelque soit notre posture politique, nos opinions, et même nos sentiments, nous le devons à notre ontologie naturaliste qui nous distancie de la la nature. Le mot « nature » par oppostion à culture signe cette appartenance. Les inuit, les amérindiens, les chinois, les indiens, n’ont pas de synonymes de nature. Car il n’ont pas besoin de créer un concept qui n’existe pas selon eux. Car il n’y a pas de dualime marqué entre nature et culture...Je m’arrête là. Descola approfondie. C’est essentiel de le lire afin de relativiser notre perception de la nature. L’écologisme disparaitra lorsque notre culture évoluera de telle manière que sincèrement et naturellement, sans y réfléchir, nous accorderont à la nature une valeur essentielle. Si notre société aimait profondément la nature et ses éléments (je parle de la nature sauvage.) notre économie et l’organisation sociale de
notre civilisation se feront en fonction de ce postulat de départ et un autre monde serait.
Hors, on ne change pas de culture comme de chemise. Un changement de culture aussi radical ne peut être programmé, heureusement ?. C’est un processus. Le moteur est l’éducation.
Merci