Tu évoques là, la triste mise ne scène de notre égo. Tel Satan, toujours flatteur et séducteur, attaché au plaisir du miroir, l’égo est notre point faible, le talon d’achille de notre existence.
Les patrons d’endémol, ces requins assoiffés d’audimat, en sont les disciples. Emblème de l’image décadente d’une société vide et tristement pervertie, des enfants sont jetés dans l’arène télévisuel où des petits fonctionnaires de banlieues, enfermés dans l’ennui de leur 2 pièces jouissent en voyeurs névrosés et frustrés de l’exhibition sordide de zombies prématurés.
Comment ne pas haïr cette société, ce modèle occidental qu’on voudrait exporter à coup de canons en Lybie, en Syrie, en Iran, au nom de notre démocratie tellement supérieure aux autres régimes ?