Olivier,
j’aimerai nuancer ton propos que je trouve caricatural...un peu comme le salarié nécessairement profiteur ou le fonctionnaire.
Dans notre cas le travail est une valeur et notre difficulté est plutôt d’arriver à proposer des rémunérations attractives par rapport au cout de la vie et la réalité du milieu économique dans laquelle nous évoluons.
L’équation est des plus compliquées à résoudre.
La principale valorisation du travail demeure le salaire. On vit dans le paradoxe d’avoir des couts salariaux parmi les plus élevés et des rémunérations réelles (nettes) parmi les plus basses !
Il est dommage que le travail ne soit plus devenu qu’une variable d’ajustement pour les financiers ou les hommes politiques de tout bord. Il est avant tout une réalité économique et sociale.
D’où la grande faiblesse des TPE et PME française, la pression permanente qui pèse sur les salariés (qui doivent du coup devenir très rentable pour compenser et leurs couts et la diminution du temps de travail) et la déliquescence du tissu industriel et productif français...