Ces suicides sont regrettables, comme une bonne majorité des suicides, et la rapidité des syndicats et du ministère à pointer des raisons privées fait penser que leur métier est au contraire pour bonne part dans leur geste.
Il n’empêche que la police n’est plus là pour protéger le citoyen mais pour faire du chiffre en dépit du bon sens. Que la moindre réclamation vis à vis des forces de l’ordre se transforme en rébellion et est condamnée. Que cette politique qui dénature le métier est également responsable de ces suicides.
D’ailleurs, si je me rappelle de votre premier livre (que j’ai lu debout dans un supermarché, mes excuses) cette politique n’est pas pour rien non plus dans votre démission.