Bonjour a tous. Excusez l orthographe, j utilise un PC en anglais.
Plusieurs de nos lecteurs savent que je suis papa d un autiste, c est la premiere info aue j ai tenu a ecrire dans mon intitule d auteur.
Mon grand cheri Nicolas a maintenant 34 ans et se trouve depuis bientot 6 ans au Village numero un, a Ophain en Belgique. Un village qui a vu le jour grace a la generosite publique.
Il a enfin un avenir ... apres 10 ans d attente.
J ai bien suivi et approuve en grande partie ce qui est ecrit ci dessus. En m inclinant d abord devant la douleur et de l autiste et de son environnement social, je m apercois egalement qu il y a quantite d idees recues, autant de drames que de cas, autant d interrogations qu il n y a de solutions.
Finalement, c est un domaine que personne ne connait.
Je n ai donc pas a y apporter mon grain de sel.
Laconiquement : j ai donne, j ai fait tout ce que je pouvais, je n ai pas gagne la bataille car on ne la gagne jamais. Mais on se detruit egalement soi meme.
Dans tous les cas.
Plutot que de me lancer dans un grand discours base sur mon experience et qui ne resoudrait rien, je prefere n aborder qu en une phrase la vraie problematique.
Je vais etre dur :
C est bien beau de s occuper ou de tenter de s occuper des enfants autistes mais le plus important n est pas la : IL FAUT ABSOLUMENT MULTIPLIER D ABORD LES STRUCTURES POUR ADULTES et la, c est le vide sideral.
Pour nos enfants atteints de ce mal qui les empeche de rentrer dans notre monde, nous trouverons toujours la force de renverser les montagnes, de leur offrir tout ce que nous CROYONS a tort ou a raison etre leur bien, de sacrifier nos propres vies.
A quoi menera ce combat lorsque nous ne serons plus la ?
Et quoi qu il se passe, cela se produira un jour.
En termes de priorites budgetaires, c est la que doit se livrer le combat.