J’ai du mal à comprendre pourquoi la psychanalyse n’a pas suivi le reste de la psychologie en pluggant des méthodes expérimentales pour vérifier/falsifier ses assertions. C’est un phénomène sociologique intéressant, qui nous renseignerait certainement sur le fonctionnement des Universités. Après tout, étant donné le fonctionnement en éponge du cerveau, même une théorie comme le complexe d’oedipe est probable ; et une recherche expérimentale (scientifique...) en psychanalyse serait possible (à condition de chasser à coup de fouet les très nombreux imposteurs s’érigeant en spécialistes)
Quoi qu’il en soit, le plus probable est que le problème des maladies mentales génétiques (autisme, trisomie, schizophrénie.. ) soit résolu par l’eugénisme avant que des thérapies réellement efficaces n’aient été découvertes. En conséquence, l’objectif principal de la recherche dans le domaine devrait être de rendre la vie des familles et des malades ’plus agréables’, plutôt que d’essayer par tous les moyens de les ’reprogrammer’ pour tenter de les soigner.
Mais, bien entendu, ces questions sont très complexes et ne seraient être tranchées aux couteaux. L’idéal alors comme toujours est de laisser la parole aux principaux intéressés et les laisser choisir indépendamment de leur niveau technique.