Les pharaons changeaient les textes de leurs aieux sur les pyramides et les temples pour changer l’Histoire.
Tout le monde sait bien que l’Histoire est une vraie supercherie. Le passé a laissé des traces que des interprétations d’état récupèrent pour mieux défendre leurs mensonges.
L’histoire est écrite par les vainqueurs, c’est un fait évident.
Le numérique, quant à lui, permet de déformer même la parole d’état. Des révolutionnaires peuvent donc retouner l’Histoire comme un gant, mais une chose est sûre ...à l’arrivée, la vérité historique n’est en aucun cas l’enjeu de la démarche.
L’Histoire est morte d« être écrite par des hommes. Voilà pourquoi des scientifiques préfèrent lire l’écorce des arbres pour finalement n’en retirer que l’important : le climat, la poluiion, le progrès ou le déclin... pour la projection dans l’avenir..
De même de la parternité d’une phrase ou d’une oeuvre : le monde s’en fout.
Il faut juste savoir si cette phrase/oeuvre est disponible/connue/importante par le plus grand nombre ou pas. Le livre a soutenu la parole, ou est mort brulé, détruit, rongé par les vers où les rats.
Chaque civilisation »actuelle« veut s’accaparer l’Histoire, ou la couper de ses concurrents. Ainsi, la gloire du monde romain n’appartient plus aux italiens. Les civilisations qui n’évoluent pas sont sclérosées, et donc mortes sans le savoir. Les autres n’ont pas de passé, ou alors si peu, en fondations, d’où ce vol permanent de »brevets".
L’intérêt du numérique permet la copie qui remet tout le monde d’accord : les choses sont utiles ou pas, et appartiennent à tous. A chacun d’en faire ce qu’il lui plait, de le comprendre, ou de l’exploiter. Un poème à ma dulcinée sera peut-être plus beau s’il est constitué harmonieusement de perles glanées ça et là pour lui plaire, plutot que de vagues rimaillages sans talent qui insultent sa beauté. L’interprète bien actuel est le seul possesseur de l’instant, du lieu, de l’eouvre et de sa pertinence. Que le véritable créateur soit mort depuis des siècle ou habite à 20 000 km ne doit rien y changer.
Vive le numérique qui permet à la vie de rester mouvante, et mort au livre-coffre-fort/boulet.
Sur mon disque dur, grace à Atramenta, j’ai plus de 1500 livres que je ne lirais pas tous, mais qui sont prêts à revenir sur internet si quelqu’un les y a effacés.
Si j’habitais en Lybie, et que l’OTAN bombarde ma maison, mon disque dur a plus de chance de s’en tirer que ma vraie bibliothèque (oui, j’en ai une aussi), surtout si j’ai partagé ces livres en ligne.
Il est d’ailleurs notable que ce sont les editeurs de livres qui verouillent les oeuvres numériques avec des DRM qui sont la cause des faibles tirages/diffusion, à cause d’une politique tarifaire éhontément élevée, pour des choses qui ne coûtent rien à produire et distribuer, pour des auteurs qui gagneraient plus avec 10 cts multiplié par dix million que 1 euros multiplié par 500. Il faut dire que l’éditeur a 100 auteurs lui rapportant 5 euros par exemplaires..., et 1000 auteurs qui aimeraient être à la place des 100, alors, pourquoi se génerait-il ?
Seul le numérique libérera la parole des 1000 auteurs que l’on cache aux yeux d’une histoire pré-fabriquée...