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Ronny Ronny 1er novembre 2011 16:10


Beaucoup d’hypothèses et un problème majeur, celui du stockage....

Au titre des hypothèses, 25% de disponibilité pour de l’éolien, c’est disons optimiste... Il me semble que 20% seraient plus raisonnable. Quant aux surfaces couvertes, compte tenu des reliefs et des sites disponibles, vos 5000 km2 ne représentent pas la réalité car ils correspondent à une implantation théorique. Vous aurez peut être 5000 km2 au sol, mais bien entendu pas au même endroits, avec tous les problèmes de transports, de pollution visuelle et sonore ultrasonore lié à l’éolien actuel.

Le problème du stockage est lui crucial, car a part turbiner des volumes d’eau vers le haut et la faire redescendre dans des conduits forcées, on siat pas trop stocker, et tous cas pour le moment. C’est bien pour cela que l’on doit doubler les éolinnes par des moyens de productions non éoliens, qui sont le plus souvent, et à moins de recourir à du nucléaire, assez mauvais en terme de bilan carbone. L’Allemagne va d’ailleurs revenir à des centrales charbon (certes de toute nouvelle génération) pour soutenir la production éolienne.

Soyons donc clair et rappelons quelques faits :
- pour le moment, nous ne savons pas produire d’énergie sans « polluer »
- le bilan carbone de l’éolien est un peu moins bon que celui du nucléaire y compris en intégrant le bilan d’extraction du combustible nucléaire, de son traitement, et le coût de démentellement de centrales et en incluant côté éolien, la performance énergétique des unités devant venir en soutien lors des périodes de non production et les énormes quantités de béton utilisées par l’éolien.
- les panneaux photovoltaiques ont eux aussi pour le moment, un mauvais bilan carbone, liés à leur méthode de production. Celui-ci pourrait chuter avec les panneaux des générations à venir ...
- n’oubliez jamais d’inclure les durée de vie dans les calcul : on tourne autour de 20 ans pour le moment au mieux pour l’éolien, et autour de 50 ans pour du nuclaire, autnat pour des centrales gaz...

Quelques chiffres, tirés de diverses enquêtes,qui vous donnent le coût carbone en g CO2 par kWh produit : hydraulique : 3 à 5, nucléaire 6 à 8, éolien, 10 à 18, photovoltaique 50 à 60, centrale gaz env. 400/500, etc.

Dernier point, je serai ravi de sortir du nucléaire, en tous cas du nucléaire de fission que nous connaissons, comme beaucoup (il faut garder la porte ouverte pour la fusion « chaude » et pour la fusion « ’froide »). Pour le moment, c’est impossible sans sobriété énergétique, c’est à dire sans réduction forte des consommations. Celle-ci, si elle doit se produire, sera lente. Les calculs de certains spécialistes tablent en effet sur une hausse croissante de la demande énergétique électrique de l’ordre de 2% par an... Un exemple concret : j’ai fait procéder chez moi à un changement d’ouvrants pour des ouvrants à double virage à haute performance, j’ai fait ré-isoler la toiture, j’ai équipé la maison chauffée en électrique à bain d’huile de programmateurs permettant d’abaisser le températures dans la journée et la nuit, et j’ai installé un poele à bois à haut rendement. J’estime avoir très péniblement gagné 20% de conso... Or des logements comme les miens ont des durée de vie probablement > 100 ans. Bref la sobriété, en ce qui concerne le logement, n’est pas pour tout de suite...


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