Rescapé d’une tentative de suicide dans mon adolescence, je ne répondais pourtant a aucune des caractéristiques que vous avancez. Enfance heureuse, parents aimants, pas de traumatisme particulier (meme si des psys par la suite m’ont presque convaincut du contraire...)
En fait dans mon cas, c’etait un probleme de personnalité (timidité maladive) surement biologique (j’etais un enfant hypersensible) qui avait entrainer un malaise profond et de plus trés bien caché (j’avais de nombreux amis, plusieurs passions dont le dessin la musique etc...)
En gros tout le monde dans mon entourage a été pris de cours. Personne n’aurait pus le prevoir, encore moins m’eviter cette douloureuse experience.
Dans mon cas la psychanalyse que j’ai entrepris pour comprendre ce qui m’était arrivé (je n’expliquais pas mon geste) m’a enfoncé encore plus loin dans la depression. Les theories de Freud sont vraiment destructrices pour un être déja fragile, cela m’a perdu un peu plus...
Resultat des courses : j’etais encore plus infantilisé et decconecté de la realité qu’avant.
Au final il m’a fallut faire table rase du passé, entreprendre des etudes d’art, et surtout m’eloigner des theories freudienne qui ne faisait que me culpabiliser d’avantage.
La vraie solution a été l’art et la poesie, prendre conscience que d’autres ont vecut les meme phases (je ne citerai pas ... baudelaire :P)
Bref. C’etait juste pour regler mes comptes avec la psychanalyse, chose ignoble pour le patient, qui te replonge dans des experiences malheureuses alors que la beauté de la vie, c’est de pouvoir tout reprendre a zero. Comme disait un grand monsieur :
« Il m’aura fallut faucher les blés,
Apprendre a manier la fourche
Pour retrouver le vrai,
Faire table rase du passé »
Bien a vous