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epapel epapel 20 novembre 2011 16:32

C’est dommage que l’auteur ne cite que le premier des articles du décret en question, en fait il y en a 5 dont deux autres que pourrait faire valoir notre meilleur ouvrier.

"Sont habilitées à procéder à la restauration d’un bien faisant partie des collections des musées de France, en application des dispositions de l’article 15 de la loi du 4 janvier 2002 susvisée :
1° Les personnes titulaires d’un diplôme français ou délivré dans un Etat membre de la Communauté européenne, à finalité professionnelle dans le domaine de la préservation et de la restauration du patrimoine et reconnaissant un niveau au moins équivalent à quatre années d’étude et à la fin d’un second cycle de l’enseignement supérieur ;
2° Les personnes dont les acquis de l’expérience en matière de restauration ont été validés dans les conditions prévues aux articles L. 613.3 et L. 613.4 du code de l’éducation ;
3° Les personnes qui, au cours des cinq années précédant la publication du présent décret, ont restauré des biens des musées entrant dans le champ de l’article 18 de la même loi, et qui ont été habilitées par le ministre chargé de la culture et, le cas échéant, le ministre dont relève le musée en cause ou qui en assure la tutelle, à assurer des opérations de restauration sur les biens des musées de France, après avis favorable d’une commission scientifique définie par arrêté des mêmes ministres ; cette habilitation peut être subordonnée au suivi d’une formation complémentaire ;"

D’autre part le décret ne concerne que la restauration d’objets appartenant aux musées de France, donc en aucun cas notre meilleur ouvrier n’a pas le droit d’exercer en France comme l’affirme abusivement l’auteur :
Voilà donc le problème : une loi européenne peut interdire à un artisan français, même s’il est le meilleur, de travailler en France s’il n’a pas les qualifications requises. Mais s’il habite hors d’Europe et qu’il travaille à bas prix, alors il peut venir exercer son métier en France. C’est l’absurdité européenne dans toute sa splendeur...
Et rien à voir avec l’Europe en plus.

Les bonnes questions sont donc :
  notre meilleur ouvrier a-t-il déjà effectué des restauration d’objet anciens ?
 est-il dans les conditions des articles 2 ou 3 ?
 a-t-il fait une demande en bonne et due forme ?

S’il pas éligible à l’article 2, il lui suffit d’exercer son talent dans privé puis une fois l’expérience acquise déposer un dossier et comme il est le meilleur il n’aura aucun de mal à trouver des clients pour réaliser en peu de temps cet objectif. Meilleur ouvrier de France n’est pas équivalent à toutes les portes lui sont ouvertes immédiatement et sans condition.


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