Avez-vous remarqué que par le passé on nous vendait l’Europe comme le rempart contre le dollar et que l’on allait pouvoir le concurrencer directement ? Je peux vous assurer que j’y ai cru et je ne devais pas être le seul.
Désormais, et notamment depuis la crise, le discours a changé. Nos dirigeants bienveillants nous disent que la France est trop petite et qu’elle ne peut s’en sortir que grâce à l’Europe ; il faut toujours plus d’intégration.
Bref, puisque ça n’allait pas assez vite quand on flattait notre orgueil, c’est maintenant la peur et la condescendance qui sont utilisées pour faire aboutir le projet.
Ce changement d’attitude ne traduirait-il pas la crainte qui s’immisce dans les rangs de nos dirigeants ? Faut-il y voir un essoufflement général de la machine ?