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fn2009 24 décembre 2011 06:14

Mai 1955 :Roland Pré envoyé pour cesser le mouvement nationaliste dont le pote flambeau était l’union des populations du Cameroun ( U P C ), se livre à d’horribles crimes avant de prononcer, en juillet de la même année la dissolution du parti nationaliste. Ce qui a poussé ce dernier au maquis. La chasse aux « maquisards » a donné lieu aux déplacements massifs des populations arbitrairement éloignes de leurs villages détruits par la troupe et regroupés dans les camps de concentration appelés pudiquement « zone de pacification » le colonel Lam Berton et M. Pierre Messmer en savent quelque chose. C’est au cours de ces opérations qu’est assassiné le 13 septembre 1958 Ruben Um Nyobe le « mpodol » , chef historique du mouvement nationaliste au Cameroun . En pays Bamiléké, au début de 196 0, Michel Debré, Premier ministre français, qui a décidé d’entreprendre une véritable reconquête confie au général Briand le « viking » qui s’était taillé une triste réputation en Indochine, cette opération. Ce dernier est placé à la tête d’une armée comprenant cinq bataillons, un escadron blindé et escadron de chasseurs bombardiers, pas moins. Que pouvaient Martin Singap, chef de l’armée de libération national Kamerunaise (ALNK) et ses hommes armés de sagaies ? Bilan de la boucherie : 400.000 morts des villages rasés au napalm ; ce n’est pas le pilote d’hélicoptère MAX Bardet qui nous démentira ; le traumatisme psychologique causé par ce carnage se ressent aujourd’hui encore , et n’a pas fini de causer des ravages . Le Cameroun avait pourtant accédé à la souveraineté internationale le 1er janvier 1960.


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