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Joli6Mai 4 janvier 2012 13:28

Vous riez, mais il est urgent et indispensable que les enseignants réalisent qu’ils ne font plus partie de l’Instruction Publique, mais de l’Education Nationale. Qu’ils sont devenis éducateurs. Et non plus seulement dispensateurs de leur spécialité, de leur savoir scolaire. Cette éducation, en lien avec les parents (qui ont tous été scolarisés, pas seulement « instruits », mais donc éduqués sous la responsabilité de l’Education Nationale) a pour but de répondre aux problèmes de la Société, dont les deux plus importants aux yeux de la population actuelle qui salarie les éducateurs : l’emploi (ou lutte contre le chômage) et la sécurité (ou lutte contre l’incivilité, le vol et le crime). Les éducateurs (les enseignants du secondaire notamment) dont le salaire et la retraite seraient indexés sur les évolutions le l’emploi et de la sécurité seraient infiniment plus attentifs à « éduquer » les élèves plutôt qu’à compter leurs 18 heures de présence par semaine en cours. Apprendre à devenir paysan, artisan, commerçant, à répondre aux besoins économiques de sa région ou apprendre à partir pour créer ailleurs son entreprise ; apprendre à respecter le bien et la vie d’autrui, et à transmettre ces bases à sa future famille, constituent la base du métier d’éducateur. Nécessairement soumis à une sanction, positive (bonus) ou négative (malus) en fonction du résultat régional de l’emploi et de la sécurité.

Difficile à admettre pour des esprits « fonctionnaires » au mauvais sens du terme. Mais choix indispensable pour passer en réalité de « l’Instruction Publique » à « l’Education Nationale », qui est le choix actuel des Français pour leurs enfants et pour l’avenir.

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