Il y a toujours une forme d’ambiguïté dès qu’on touche à cette période.
Cela tient à la version « officielle » qui veut qu’il y ait eu, d’un côté, une armée allemande pas franchement sympathique mais qui se voulait « korrecte » et de l’autre, tout ce qui émanait plus ou moins du parti nazi (SS, Waffen-SS, Gestapo, SD, etc.). En pratique, c’est moins net. Le comportement de certaines unités de l’armée n’a rien eu à envier aux hommes en noir...
Mais dès la fin de la guerre, nécessité faisant loi, on a rembauché dans la Bundeswehr naissante les moins compromis. Il est à parier que Rommel, s’il avait survécu, en aurait fait partie (auréolé de sa participation à l’attentat contre Hitler).
Aujourd’hui, au niveau des collectionneurs, c’est un peu pareil. Faire la différence entre celui qui préserve des éléments faisant, hélas, partie de notre histoire et celui qui se complaît dans un fétichisme malsain...
Pour cette dame, c’est clair. Elle va dérouiller (son mari surtout). Mais, au fond, quelles étaient ses motivations, à part faire du fric ? L’article ne le dit pas.