@ L’auteur :
Hélas, mille fois hélas, je crois qu’il y a belle lurette que la messe est dite !
Nous avons davantage à faire à des acteurs qu’à des responsables politiques. Les raisons ? Elles sont tout aussi simplement tragiques que tragiquement simples. Président de la République, ministres, secrétaires d’État, députés et sénateurs ne font que recevoir et exécuter des instructions. Les intérêts sont supranationaux et les décisions prises outre-Atlantique. Elles sont relayées à Bruxelles, puis faussement débattues et gentiment appliquées avec obéissance à l’échelle nationale. Et gare à celui qui aurait l’outrecuidance d’avoir des états d’âme, la scandaleuse affaire SWIFT nous le rappelle que trop bien.
Les partis politiques « traditionnels » sont, grosso modo, d’accord sur tout (tout du moins concernant les enjeux fondamentaux pour la nation), et font semblant, devant les caméras, de s’écharper sur des pacotilles (l’os qu’on leur a laissé à ronger en termes d’indépendance dans le pouvoir de décision) telles que « le sentiment d’insécurité », « la délinquance »…
« Dis-moi qui a financé ton parcours, je te dirai pour qui tu roules ! » La réponse à cette petite question (qui n’en est pas une au demeurant) pourrait en dire long sur les élites, et les médias. Si chaque électeur l’appliquait au candidat qu’il compte choisir ainsi que sur les journalistes et autres patrons de presse qui relaient « la bonne parole » ; nul doute qu’il aurait de terribles surprises ! Amusez-vous donc à passer en revue chacun des noms présents dans la liste suivante, ça vaut tous les discours, c’est éloquent !
In fine, ajoutons que si les Romains disaient « verba volant, scripta manent », ce qui reste surtout, et qui à fortiori nous informe sur la vraie nature d’un candidat (avec le financement de son parcours), ce sont ses actes.