M Hollande applique à la politique familiale le nivellement par le bas des salaires qui existe déjà pour les salaires, ils sont rattrapés par le smic, ce qui démotive ceux qui veulent améliorer leur travail et contribue à notre déclin économique.
Pour le progrès de la collectivité française et pour que le sort des enfants s’améliore, il est préférable que les enfants grandissent dans des familles où ils réussissent mieux, en partie parce que leurs parents peuvent mieux s’occuper de leur éducation, c’est à dire plutôt dans des familles de classes moyenne ou supérieures que de classe pauvre. La politique de M Hollande conduit à l’inverse : elle fait augmenter le nombre d’enfants chez les plus pauvres où les parents ont la formation la plus faible, les enfants y réussissent moins bien, elle défavorise la natalité dans les classes moyennes où les enfants sont pourtant mieux éduqués. Ainsi elle cause une plus grande proportion d’enfants moins bien éduqués, donc une dégradation de la situation de la jeunesse et de l’avenir du pays. Ainsi augmente le nombre d’enfants en difficulté, ou trop mal formés pour survivre autrement que précairement ou par l’assistance des autres. Cela augmente la clientèle d’un parti socialiste qui fait croire qu’il lutte contre des inégalités, alors qu’il contribue en réalité à perpétuer le déficit d’éducation, donc diminue les chances de s’épanouir d’un plus grand nombre d’enfants.
D’autant que l’Etat et les collectivités locales sont de plus en plus incapables de rehausser le revenu et l’éducation des parents des classes pauvres au niveau de ceux des classes moyennes, ils font plus souvent l’inverse : réduire le niveau de vie des familles moyennes par l’accroissement d’impôts qui les frappent sans arrêt. La diminution des inégalités de formation et le secours aux personnes en difficultés fait déjà l’objet de nombreux et croissants transferts sociaux de l’argent des classes moyennes vers ces catégories et vers les plus pauvres.
L’enfant dans le plan socialiste est un objet prétexte d’une subvention pour que les pauvres puissent dépenser plus, ce n’est pas étonnant que les pauvres soient plus sensibles à une subvention monétaire pour accroître leur fécondité, mais ça accroît la marchandisation de l’enfant. Un enfant ne doit pas être employé comme un hochet agrémenté de subventions, que l’Etat augmente pour consoler un ménage de sa pauvreté.
Dans le jeu électoraliste socialiste l’enfant est un pion dont l’éducation et probablement le bonheur sont sacrifiés, puisque le projet socialiste le fait naître en moyenne dans de moins bonnes conditions.
Un enfant ne doit pas être un prétexte pour une fallacieuse égalité des chances qui se traduit perversement par réduire le nombre d’enfants des classes moyennes ceux qui pouvaient mieux réussir, en détournant l’argent qui leur était consacré pour le mettre dans la poche de pauvres, que cela n’aidera guère à monter dans l’échelle sociale. Beaucoup mieux que par cette subvention, les enfants pauvres monteront dans l’échelle sociale par une éducation-formation renforcée par la société, pour combler leur manque dans ce domaine.
Un enfant ne doit pas être un autre prétexte pour accroître l’égalitarisme d’une certaine gauche aux frais d’un acquis social qui est un succès pour la société française, quand on la compare aux autres pays développés dans le domaine de la natalité.
Un enfant ne doit pas être un prétexte pour accroître le ressentiment et la jalousie entre les classes sociales du pays, un prétexte pour ranimer la lutte des classes et la haine de ceux qui ne sont pas pauvres.
Au lieu de considérer que la meilleure éducation dans les classes moyennes est un avantage pour l’avenir de nos enfants et de notre société, qu’il faut faire profiter encore plus notre société de cet avantage en accroissant le nombre d’enfants mieux éduqués dans ces classes (comme en améliorant l’éducation des enfants pauvres pour les hisser dans l’échelle sociale), on tente de faire remplacer ces classes moyennes par les pauvres en accroissant le pouvoir reproductif de ces classes pauvres.
Là se révèle la nature eugénique à rebours du plan socialiste, qui préfère un enfant des classes inférieures à un enfant des classes moyennes ou supérieures, elle est héritée de son opposition à l’eugénisme de l’entre-deux guerres.
On souhaite que les classes sociales dépendent des transferts de l’Etat, qu’elles ne soient pas trop aisées ni éduquées (pas trop moyennes ou supérieures), ainsi on peut mieux les manipuler et s’attacher leur clientèle. Il transparaît dans la suppression du quotient familial, que la gauche ranime l’antique clientélisme, encore courant chez les Romains et plus récemment pendant la féodalité.
Le plan de M Hollande est injuste et sclérosant, il remplace la justice, l’équilibre de notre société par un égalitarisme stérilisant et désespérant.
Il diminue les chances de réussite des générations futures.
Il perpétue la pauvreté et le déficit d’éducation.
Il favorise cet archaïsme qu’est le clientéliste.
Il accroît les calculs intéressés au sujet de la venue d’un enfant.
Un plan rétrograde et destructeur de notre société.
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