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Jean Thierry 25 janvier 2012 09:05

L’analyse me parait intéressante mais souffre de mon point de vue de plusieurs faiblesses :

1- Les moyens : La communication, ça coûte beaucoup d’argent et quoi qu’on en dise, c’est extrêmement efficace. Là où ceux qui ont le plus de moyens (candidats avec un appareil politique fort, structuré et avec des liquidités) peuvent faire du « damage control » grâce à la communication s’ils font des dérapages, les candidats plus modestes, eux, n’ont quasiment pas le droit à l’erreur. Or, trois mois, c’est long….

2- L’inertie : Changer oui, mais changer pour quoi ? Les français sont traditionnellement habitués à une stabilité politique relative, l’envie de changement à ses limites. Si je change tout, ne vais-je pas y perdre aussi à titres personnel, même si ma situation est précaire à l’heure actuelle ? En temps de crise, cette donnée n’est pas à négliger.

3- Enfin, le sérieux. Oui, il y a le rêve partagé par les futurs électeurs des candidats antisystème. Un grand soir où l’on peut enfin mettre aux piquets les responsables de l’ensemble des maux de notre société (choisissez selon votre camp : les patrons, les étrangers, les banquiers, l’euro, les européens, les américains, les chinois….) et que nous puissions enfin vivre dans une société où l’on est solidaire et où l’on se fait des bisous. Mais promettre une solution miracle, même si elle passe par « du sang et des larmes », amène souvent à tenir un discours manichéen et populiste qui révèle souvent de nombreuses faiblesses quand on les analyse méticuleusement.

Bref, je ne renie pas le droit et même le devoir d’utopie. C’est juste dur de le confronter à la dure réalité.


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