Quand on ne peut plus séparer le bon grain de l’ivraie, on en vient à la méthode expéditive d’Arnaud Amaury à Béziers :« Tuez-les tous, Dieu reconnaitra les siens ! ».
Notre civilisation se meure des excès de la finance. Tous ceux qui y touchent de près ou de loin sont, volens nolens, mis dans le même panier. Et, entre nous, je ne suis pas bien certain que ce soit totalement immérité, au motif que celui qui participe à un crime, à quelque degré que ce soit, peut être qualifié de complice.
Nous avions évidemment besoin d’une finance à notre service, or il est clair qu’aujourd’hui nous sommes devenus les esclaves de la finance. Et je trouve qu’il est quand-même mal venu de reprocher un éventuel manque de finesse de jugement à ceux à qui on a dévolu, une fois pour toutes, le rôle de dindons de la farce.