Bénichou n’est pas forcément plus « con » que certains
personnages parmi les plus éminents. Je pense à certains
propos sur des projets concernant l’Europe, qui étaient
« une espèce de volapuk, ou d’espéranto », ou à ceux d’un
futur candidat à la présidence de la république, qui,
ignorant que son propre parti avait déjà déposé plusieurs
projets de loi en faveur de l’enseignement de l’Esperanto, s’imaginait encore, après plus d’un siècle d’utilisation dans tous les domaines, que les espérantistes avaient pour principale occupation la « construction » de leur langue.