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Griza Leono (---.---.155.135) 5 juillet 2006 13:07

J’ai lu les articles présentés dans cette discussion et je dois avouer, que ce n’est pas facile pour moi. Je suis belge néerlandophone et j’ai appris et utilisé la langue de nos compatriotes depuis l’école primaire, c’est à dire depuis soixante ans. Le français est d’ailleurs la langue maternelle de mon épouse et de ma belle-famille. J’ai travaillé dans une entreprise, dont la langue officielle était le français, etc. etc. Le français était d’ailleurs la première langue étrangère à apprendre à l’école, de mon temps au moins, malheureusement plus maintenant peut-être. Et j’ai encore toujours des problèmes pour tout comprendre des articles, que je viens de lire à propos de ce polémique (je doute maintenant, si je dois écrire ce ou cette polémique... il faudrait aller vérifier). Tout à fait par hasard, j’ai découvert l’espéranto il y a 20 ans. Les gens qui ne l’ont pas encore découvert ne vont pas me croire (je ne l’aurais pas cru moi même !) : apres seulement 3 semaines d’étude (le soir apres la travail, avec un oeil à la TV et l’autre au manuel) je parvenais à un niveau de compréhension, qui était supérieur à celui que j’ai maintenant apres 50 ans d’anglais. L’anglais, on à commencé à l’apprendre au collège depuis la deuxième année du moyen (je doute de nouveau), si mes souvenirs sont bons. Je suis ingénieur civil, la langue ’officielle’ de notre entreprise est l’anglais depuis au moins 2o ans, beaucoup de littérature était en anglais, les manuels d’entretient des machines, ... beaucoup de visiteurs « parlaient » ou essayent de parler l’anglais, etc. Donc il ne me manquait pas d’exercice... Si j’ai mis « parlaient » entre guillemets, c’est parce que je ne parviens pas de trouver l’equivalent français du mot « parolaĉi » en espéranto, un mot que je ne dois absolument pas apprendre par coeur : je le « construis » automatiquement en partant de la racine « parol- » (sans doute comprise sans peine par tout français) et le suffixe -aĉ-, qui veut dire "que ça ne ressemble à rien, que ça n’a pas un bel aspect. La terminaison montre tout de suite, s’il s’agit d’un verbe, d’un substantif, d’un adjectif, d’un adverbe, du présent, etc. Et cela toujours exactement de la même façon, parce que l’espéranto est une langue absolument régulière. Du moment, que j’avais lu que l’espéranto est tout à fait régulier (ou dois j’écrire régulière), c’était le coup de foudre (est-ce comme ça qu’on dit ?). Pas de « le, la les, un une, des » ni « der die das, ... », qui me met en problèmes dans une discussion, ou me rend ridicule (ma langue maternelle est tout aussi difficile de ce point de vue : en outre il y a pas mal de différences de genres chez les hollandais et nous, les flamands), pas de verbes « forts » comme dans la plupart des langues... pas d’exceptions... L’espéranto, pas seulement que ça marche, c’est une merveille ! Dommage que je ne l’ai pas découvert plus tôt ! Entretemps je corresponds avec le monde entier en cette langue, qui -de nouveau les gens qui n’en n’ont pas l’expérience ne vont pas me croire, je ne leur en veux pas, je ne l’aurais pas cru non plus, ce qui ne m’ pas empêché de m’informer sérieusement- est de loin plus facile que ma langue maternelle !


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