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Pie 3,14 9 mars 2012 20:59

Carla Bruni n’est pas une politicienne professionnelle. Pire, à la différence de Cécilia elle n’a aucun sens politique mais tente de s’adapter avec ses moyens.

Issue d’une des plus grosse fortune d’Italie, elle a toujours vécu une existence de grande bourgeoise bohème entre jet set, manequinat et artistes.
Elle passait pour une femme cultivée, délurée, à l’aise partout, capable de s’entourer de gens de talent.

Elle a joué le rôle de première dame avec beaucoup d’entrain, petit tour de piste en jeune femme bien élevée devant la reine d’Angleterre, oeuvres caritatives classiques, phrases anodines de bonne mère de famille, mentor cuturel de son mari ignare qui, sous sa férule est devenu officiellement fan de Drayer, Visconti et Roland Barthes...

Pourtant, le naturel revenait parfois au galop. Je me souviens d’une scéance photo pour Match en robes coutures sur les toits de l’Elysée totalement déplacée. Je me souviens d’un entrefilet dans le canard où l’on apprenait qu’elle faisait intégralement recouvrir de moquette le sol de sa résidence située dans le quartier privé de la Villa Montmorency ( Paris XVI), lors de ses receptions, afin de préserver les sols. Après réception, la moquette était jetée mais entassée loin de sa résidence devant des voisins qui ont protesté contre cette gêne visuelle.
En somme, une vie de française moyenne...

Quand son mari est devenu le président du peuple, elle a affirmé avec beaucoup de crédibilité être passionnée par les émissions les plus populaires de la TV dont plus belle la vie. A ce rythme, dans deux mois ce sera Carla en tongues à la Bourboule.

Aujourd’hui, elle subit le syndrome Marie-Antoinette, ce n’est pas injuste car c’est sa réalité.


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