Excellent,
Mais il serait vain de croire, hélas, qu’après ce cri de colère largement justifié, la donne va changer. Ce peuple de pleutres, dont nous faisons partie, ne pourra jamais réagir car entièrement robotisé par les puissants qui tirent les ficelles en demeurant cachés et bien protégés par leurs valets, tout aussi conditionnés que les pauvres citoyens qu’ils prétendent guide et aider.
Ce qui m’horrifie le plus en la France, tombée bien bas, c’est qu’actuellement son peuple de droite comme de gauche et du centre, d’en bas et d’en haut, gobe, tel une oie que l’on gave, tous les mensonges, tous les gadgets, tous les exemples de réussite extérieure qu’on veut lui faire suivre (l’Allemagne, l’Amérique, la Suède, la Finlande, la Suisse et j’en passe). Jamais plus au grand jamais il ne réagira. Il est anesthésié et le sera encore pendant longtemps.
Au sujet de la profession de journaliste que, pendant quarante ans, j’ai essayé de pratiquer avec le plus d’honnêteté possibe (sans y parvenir quelquefois), je puis vous assurer que de nombreux courtisans plumitifs s’y sont réfugiés. Que dis-je ! Une multitude de courtisans. Dans l’espoir de pouvoir eux aussi s’assoir, un jour, au côté des supposés puissants qui les dédaigneront comme on dédaigné, jadis, les...esclaves.
Alors ? Fuyons...