effet boomerang pour l’épisode HONTEUX des Roms du quinquennat de la honte :
un excellent rappel ce 8 mai.
Les tsiganes internés par Vichy avaient déjà été insultés il y a deux ans à Arles par le représentant local de l’Etat : qu’ils le soient aujourd’hui par son représentant ultime n’est donc pas une surprise. Un tel régime ne peut produire que ses propres clones. L’histoire des grosses cylindrées des nomades, c’était sorti de la bouche même de Nicolas Sarkozy voici plus de huit ans déjà... « ce fils d’immigré qui n’aime pas les étrangers », celui qui disait « ne jamais accepter un amalgame » que huit années après il ferait lui-même ! Ceux en définitive éternellement tentés par l’imposition du triangle marron, ou qui, comme le préfet Simmonet, se refusent à faire endosser à l’Etat français la responsabilité de l’envoi vers les camps de la mort des tsiganes comme des juifs, ce que Jacques Chirac a pourtant fait le 16 juillet 1995 (**). Le président de la honte, lui, comme son préfet modèle, ne souhaite visiblement pas évoquer les dures heures du gouvernement de Vichy : tout simplement car il s’en rapproche chaque jour davantage.