@ grave x
Vous êtes fortiche dans l’amalgame. A aucun moment je n’ai parlé de la Suisse ou des Suisses, contrairement à vous qui aimez généraliser de façon très manichéenne, le Français ’arrogant’, ’fainéant’, etc, etc. (au passage, exactement le propos véhiculé par la doxa néolibérale). Je vous ai seulement demandé ce que vous faisiez là puisque vous êtes l’apôtre de la démission/soumission (cf le 1er msg de vous auquel j’ai réagi), du repli sur soi et que de plus, vous n’êtes pas EN APPARENCE concerné par les affaires françaises. Vous auriez été belge ou papou, je vous aurais fait la même remarque.
Vous êtes néolibéral, tout votre discours l’est et ce n’est pas votre autohagiographie qui y changera grand chose ; vous êtes cela car vous n’avez pas de valeurs hormis votre survie [égoïsme]. Après avoir servi la théorie de la fatalité (on ne peut rien à rien), vous voulez faire croire à présent que tout ce que vous êtes serait dû à votre volonté. En vérité, vous êtes dans un processus d’adaptation lié à la survie et prêt à bien des renoncements pour cela. (Il en est de même de vos fameux portugais, eux aussi s’adaptent et veulent juste vivre, dont les femmes sont si expertes au ménage selon vos propos. Comme je vous l’ai dit, pointer la nationalité et tenir ce genre de propos de beauf, genre ’les portugaises sont toutes poilues’, est révélateur. Révélateur de comment on pense et de qui l’on est).
C’est amusant de se décréter tout sauf néolibéral du fait des taxes puisque très précisément la doctrine néolibérale c’est moins d’Etat moins de taxes.
Pour le reste et pour être bref, je ne suis pas étonné que vous ne sachiez pas ce qu’est l’identité française, ravalant cela vraisemblablement à ce petit horizon terre à terre qu’est la nationalité ou l’origine génétique.
Et ce n’est pas votre haine de la culture qui élargira votre horizon.
Mais plutôt que continuer ad libitum sur votre compte, je vais dire très simplement vos motivations :
il ne manquerait plus qu’arrive en France ce qui ne doit surtout pas arriver et que cela donne des idées à d’autres, par delà les frontières. Que les règles changent, que l’Ordre dans lequel je m’arrange si bien.
Et cette petite intention cachée qui explique votre présence et vos propos en dit long sur la vérité du petit tableau idyllique que vous nous avez dépeint, le bon patron paternaliste et les subordonnés ravis de tant de charité.
Je vous cite Nietzsche une seconde fois. On ne peut parler d’obsession que lorsqu’une chose devient systématique, savez-vous.
’Ce n’est pas parce que le peuple a faim qu’il fait les révolutions ; mais parce que l’apptit vient en mangeant’.
(je connais bien Tesla, savez-vous, et m’intéresse aux ondes. C’est bien pour cela que j’ai dit ’un vent nouveau se lève en France’. Ce n’était pas une figure littéraire, le fruit simplement est mûr.)