A contrario, le partage est plutôt l’apanage des classes modestes, on le voit bien tous les ans aux Restos du Coeur et dans d’autres organisations à vocation humanitaire.
Ce qui m’effare c’est que plus on en a, moins on veut en donner et certains revendiquent même carrément la gratuité au motif de célébrité ou d’être bien assis tout en haut de la pyramide (non mais vous savez qui je suis ?).
Je me rappelle de cette femme de nabab qui s’était payé bijoux et produits de luxe à Paris et s’en était allée sans payer la note... ou cette chanteuse américaine, blindée de chez blindée, affichée dans les tabloïds pour une paire de chaussures hors de prix estimant que sa notoriété la dispensait de régler la facture au magasin new-yorkais...
Plus près de nous, on constate que ceux qui ont des salaires très confortables se voient en plus offrir moult cadeaux par leurs boîtes. J’avais une amie ingénieure qui gagnait déjà 4500 € en début de carrière, aisée quoi. Ses vacances annuelles, loisirs, sorties étaient payés par son employeur et je ne parle pas des caisses de Bordeaux millésimé et autres cadeaux bonus dont elle bénéficiait régulièrement.
Et que dire de ces « pauvres » riches qui n’auront jamais assez de toute une vie pour dépenser leur argent mais se barrent à l’étranger pour éviter de payer des impôts, et ainsi œuvrer pour le bien commun...