Bonsoir,
c’est tout moche de voir une évocation de voitures fabuleuses créées par des mécaniciens de talent basculer vers des banalités sur les transports, fussent-ils automobiles.
on ne parle pas de moyens d’aller d’ici à là, le propre du circuit étant de ne mener nulle part en terme de géographie. On parle d’un vecteur de plaisir, un plaisir aussi sensuel (puisque le corps tout entier est sollicité), qu’intelligent (la trajectoire, la gestion de la machine, la tactique) et qu’esthétique, autant dans la perfection des éléments mécaniques et de leurs agencements que dans la beauté des carrosseries sculptées par l’aérodynamique et formidables des forces qu« elles contiennent.
un temps où le but (point à atteindre) n’est pas seul à compter, mais au contraire second après le plaisir du parcours, l’objectif en simple filigrane et le présent pleinement vécu, une dimension philosophique du »carpe diem", de l’attention portée à ce qui est en train de nous occuper, de vouloir vivre le moment au lieu de le laisser se dissiper dans une attente.