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easy easy 25 mai 2012 12:49

Rois et reines, empereurs et impératrices, présidents et présidentes, chanceliers et chancelières, célébrités, artistes, marchands de tapis et marchandes de légumes, tous se sont appuyés dans l’intimité sur au moins une personne : un ascendant, un conjoint, un amant, un confesseur, un conseiller, un soigneur, un descendant...

Les peuples ont toujours considéré, sans forcément en avoir conscience ni l’expliciter, que leur Chef devait obligatoirement être un être humain et en tant que tel, il lui fallait disposer d’un appui intime.
Bien que le principe de l’existence d’un appui auprès du chef ne soit contesté par personne, tous les appuis ont été jalousés par les tiers, que ce soit par les peuples, les maréchaux ou les ministres en titre. C’est logique de notre nature jalouse.

Ceux des appuis qui ont été le plus difficilement critiqués voire écartés ont été ceux qui avaient une légitimité à leur forte proximité. Les présences les plus légitimes sont donc celles des conjoints officiels (et encore leur faut-il constituer la source d’une descendance dans les formules dynastiques. Un échec sur ce point leur valant la répudiation voire la mort)

Valérie Trierweiler n’étant pas mariée avec notre Chef, bien que le mandat électif de ce dernier soit court, elle sera forcément très critiquée quoi qu’elle fasse.


Ce qui est certain c’est que si un appui n’était pas critiqué, il se sentirait tous les droits et s’imposerait de plus en plus visiblement.

Il vaut donc mieux qu’il existe une critique.




Les cas les plus difficiles à supporter, pour les tiers, seraient ceux où le Chef, dynastique ou élu, s’avèrerait n’aimer que les personnes de son sexe. 
Ne sont donc bien supportés, comme figures ou leaders, que les homos ayant conquis leur célébrité par le talent extraordinaire dont ils font preuve dans la sphère économique et artistique.
Dans ces domaines, si ces figures s’affichent avec un conseiller intime de même sexe, ça passe bien.
Mais en politique et à part dans les civilisations pratiquant ordinairement l’homosexualité, un Chef a intérêt à ne jamais montrer son confident de même sexe pour être toléré.
Bonaparte aurait affiché les mêmes tendance qu’Alexandre le Grand, je pense qu’il n’aurait jamais pu devenir Napoléon.


Pour revenir à Valérie Trierweiler, comme elle est journaliste et que ce métier va à la curiosité, à la liberté de critiquer et d’informer - ce qui est censé enrichir le savoir des autres - elle bénéficie d’un a priori confiant de la part des tiers.
Si elle croit cet avantage déterminant et si elle veut le préserver, elle a intérêt à démontrer qu’en dépit de son obligation de réserve d’une part, de son engagement dans un camp politique d’autre part, elle reste tout de même portée par la nécessité d’informer les masses de manière fouillée et objective. Ce qui est très difficile à réussir, surtout lorsqu’il existe un paquet d’opposants politiques.
Il faut qu’elle ait toujours aimé (peut-être inconsciemment) les difficultés intellectuelles et éthiques extrêmes pour s’être lancée dans cette expérience des plus paradoxales.












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