Bonjour
Monsieur Chalot,
Votre
article me parle, il est presque "révolutionnaire ». Vous avez raison, car nous
vivons dans une société du « tout et n’importe quoi ». Bien sûr il nous
faut accepter que le monde évolue, les nouvelles technologies nous ont envahis,
et c’est tant mieux pour la science, la médecine, l’industrie, mais pour la
communication il y a des limites à ne pas dépasser.
En
ce qui concerne le téléphone portable, je crois que nous sommes devenus
« drogués ».
Pour
ma part, mon premier date de 1999, sur l’insistance de mes enfants, car je
devais faire régulièrement de longs trajets en voiture, seule. Il était à carte
prépayée et je m’en contentais pour les appels d’urgence.
Puis
est venu l’abonnement, l’engagement avec l’opérateur, le changement de
téléphone avec les points fidélité (qui vous réengage pour un ou deux ans),
l’engrenage quoi !
Mais
je ne suis pas devenue « accro », je l’utilise seulement en cas de
besoin, quand je suis à l’extérieur, je ne suis pas fan des SMS, car on ne
peut pas employer les vrais mots, il faut écrire en abrégé et ça
m’agace, ni des connections sur internet (je n’ai pas activé la fonction).
Donc
il ne me sert qu’à téléphoner et à prendre des photos, je ne réponds jamais en
voiture, et il est le plus souvent au fond de mon sac.
Par
contre ce qui me navre, c’est l’usage intensif qu’en font les jeunes
générations, ça commence à la maternelle, et ça continue car les parents sont
pris en otage, ils se sentent obligés d’offrir à leur enfant cet objet
tellement magique !
Et
sur le plan des opérateurs, c’est une mine d’or. Comme les communications ne
leur coûtent rien, nous ne devrions pas payer nos abonnements aussi cher,
seulement le prix de la connection aux réseaux, comme pour le téléphone fixe.
Maintenant
celui qui n’a pas de portable est devenu « ringard », les gens que l’on
croise dans la rue avec l’appareil à l’oreille ou devant les yeux est coupé de
la réalité, il peut bousculer quelqu’un sans même s’en rendre compte !
Où
est-ce que cela va s’arrêter ?