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Je ne sais pas comment aborder ceci qui revient ds nombre d’articles, l’assertion que Onfray « privilégie » Athènes/les grecs au détriment de Jérusalem/les juifs. J’y repère une contradiction mais je ne saurais pas dire dans quoi exactement.
En tout cas quelque chose me vient à partir des termes Athènes/Juif :
Les mythes grecs sont imprimés ds l’évolution de notre langage et de notre grammaire,
notre parole charrie des traces organiques des mythes grecs : Eros et Thanatos, Oedipe et Hélène ..
Et bien moi je connais l’oeuvre d’un juif qui s’est nourri de la mythologie grecque, de la tragédie grecque, de la pensée grecque pour élaborer les concepts de sa découverte,
qui a travaillé ce savoir psychopathologique que contiennent les cultures du soi de la pensée grecque.
Je connais un juif qui a eu le courage d’accueillir le fantôme de l’Antiquité pour dire
ce que science et logique ne parviennent pas à formaliser :
que la connaissance se trame avec l’étoffe du mythe, que le logos n’épuise pas le mythos,
que la psychanalyse, grâce au juif Freud vomi par Onfray,
restitue par le biais du mythe grec ce qui se dérobe au savoir totalitaire de la pensée calculatrice.
Dans ce rapport insistant qu’établit Onfray entre Athènes et Jérusalem, quelque chose concerne Freud, théoricien du complexe d’Oedipe à partir de la tragédie de Sophocle