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jege117 29 juillet 2012 00:34

Il y aurait tant de choses à dire sur les agissements de la direction de Peugeot et de quelques autres, que l’on pourrait passer la nuit à pérorer sur ce phénomène de notre société je veux parler des licenciements. Pourquoi Peugeot, société privée, ferait il exception à la règle, je devrais dire à la mode. Prétextant de la sacrée bon sang de crise, qui je le rappelle, existe pour ces gens là seulement depuis le 6 mai 2012.
Depuis 2008, en bon gestionnaires d’une industrie de l’automobile, soutenue à bout de bras par les primes à la casse et autres artifices de l’État, la direction de Peugeot connaissait parfaitement l’usure du système en tous cas depuis disons mi 2010.
Pourquoi avoir attendu mai 2012 pour mettre d’un coup 10.000 salariés sur le tapis, pourquoi avoir continué d’investir par des prises de participations hypothétiques ( Opel par exemple), pourquoi avoir fait croire à l’ensemble du personnel que la pérennité de l’usine d’Aulnay était assurée.
Le scénario qui arrive avait en fait plusieurs objectifs, dans un premier temps préserver les dividendes des actionnaires ( ce malgré une chute vertigineuse du titre en bourse) de permettre à la famille Peugeot de continuer à se gaver, et enfin de ne faire aucune vague pendant la campagne présidentielle afin de laisser un certain Sarkozy raconter ses salades aux gogos de la droite soi disant démocratique. On verra dans les mois qui arrivent que quelques fourbes de l’UMP n’hésiteront pas à à faire porter le chapeau de cette catastrophe industrielle à François Hollande et à son gouvernement, ( la preuve cela a déjà commencé)
Dans l’état actuel de la situation, effectivement la seule chose possible pour « sauver les meubles » c’est de nationaliser l’entreprise. Oui ! c’est nous qui allons payer,mais par rapport à ce que nous ont coûté le renflouement des banques j’irai jusqu’à dire que c’est de la bricole, mais cela je ne crois pas que Hollande ait les c.. les pour le faire.
De toute façon, depuis la nuit des temps c’est toujours les ouvriers qui ont subi les contre coups des mutations industrielles. C’est comme les guerres ce ne sont pas ceux qui les décident qui eux se connaissent bien, mais bien les trouffions qui se font trouer la peau par des gars qu’ils ne connaissent pas.

 


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