Denzo, peut-être pourrions-nous prendre un peu de recul. Lorsque vous avez été formé, et continuez de l’être grâce aux subsides des laboratoires, le point de vue est malheureusement légèrement teinté d’une certaine culture.
Mais pour autant il convient de ne pas mettre tous les praticiens dans le même sac.
Les médecins sont confrontés, comme le soulignait l’un des commentateurs de l’article, à une demande croissante de la part de leurs patients, qui viennent chercher la pilule miracle et se contrefichent des conseils d’hygiène prodigués par leur praticien.
Si le médoc fonctionne, alors tout va bien, et pas besoin de changer de vie.
Je suis, comme le cueilleur d’orties qui s’exprimait plus haut (désolé, en phase écriture, on ne peut plus lire les commentaires ni donc les noms...) relativement poussé à ne pas fréquenter les médecins, sauf lorsque le bon sens, l’hygiène et les « simples » ne fonctionnent pas.
Nous avons perdu pour la plupart d’entre nous la capacité d’écouter notre corps, et du même coup, la capacité à diagnostiquer ce qui sort un peu de l’ordinaire.
Pour autant, consulter un médecin pour avoir son diagnostic ne veut pas dire absorber les yeux fermés les prescriptions qu’il peut faire.
Puisque vous parlez de responsabilités, je pense qu’il est aussi juste d’intégrer le patient dans ce processus de « medicamenteries » ;) .
En ce qui me concerne, je crois que tant que la médecine moderne découpera le vivant en carpaccio pour comprendre comment cela fonctionne, elle ratera quelque chose d’essentiel.