Avec la sourate IV du Coran par exemple, qui déclare la femme inférieure à l’homme qui doit lui être soumise, et donne le droit à ce dernier de la battre par prévention pour qu’elle soit docile.
Voyons de quoi il s’agit :
4:34 : Les hommes ont la responsabilité de leurs femmes en raison de ce que Dieu à donné comme faveurs aux uns plus qu’aux autres et en raison de ce qu’ils dépensent de leurs richesses. Les femmes vertueuses ne sont pas bavardes et gardent le secret de l’intimité que Dieu a préservé. Si vous craignez leurs commérages et qu’elles ne s’élèvent contre vous alors raisonnez les, boudez les dans votre intimité et frappez les. Si elles obéissent, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand !
4 :35 Si vous craignez le désaccord entre les deux [époux], envoyez alors un arbitre de sa famille à lui, et un arbitre de sa famille à elle. Si les deux veulent la réconciliation, Allah rétablira l’entente entre eux. Allah est certes, Omniscient et Parfaitement Connaisseur.
Et il y a surtout l’autre partie :
4-128 :Et si une femme craint que son mari ne s’élève contre elle ou qu’il l’abandonne, alors ce n’est pas un péché pour les deux s’ils se réconcilient par un compromis quelconque, et la réconciliation est meilleure, puisque les âmes sont portées à la cupidité. Mais si vous agissez en bien et vous êtes pieux... Allah est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites.
4-129 : Vous ne pourrez jamais être équitable entre vos femmes, même si vous en êtes soucieux. Ne vous penchez pas tout à fait vers l’une d’elles, au point de laisser l’autre comme en suspens. Mais si vous vous réconciliez et vous êtes pieux... donc Allah est, certes, Pardonneur et Miséricordieux. (ربع)
4 :130 Si les deux se séparent, Allah de par Sa largesse, accordera à chacun d’eux un autre destin. Et Allah est plein de largesses et parfaitement Sage.
Il est amusant de constater que le mot « nouchouz » est traduit différent lorsqu’il est appliqué à l’homme et la femme. Le « nouchouz » de la femme (4-34) est traduit par insoumission et le nouchouz de l’homme (4-128) par indifférence dans les traductions faites par les cheikhs.
Que l’homme puisse être « insoumis » étant, bien sûr, inenvisageable par la communauté des traducteurs. L’utilisation du même mot, nouchouz, dans les deux cas, est, pour le croyant que je suis, loin d’être fortuite.
Le droit musulman a été écrit par les hommes. C’est eux qui ont introduit la notion de soumission des femmes aux hommes.
Les versets 4-34 à 4-35 d’une part et 4-128 à 4-129 d’autre part parlent de situation conflictuelle dans le couple pouvant mener au divorce. Les premiers en cas où la faute revient à la femme et les seconds où c’est l’inverse.
Le coran ne peut donner aux femmes l’ordre de frapper les hommes en raison de ce qu’il a donné comme avantage en force physique aux hommes par rapport aux femmes. C’est un avantage indéniable et naturel donné aux hommes pour rétablir la situation et maintenir la cohésion du couple et la cellule familiale lorsque la femme est fautive. Lorsque cet avantage est utilisé à mauvais escient et que la femme le considère comme tel , nous sommes dans un cas évident de « nouchouz » masculin et la procédure de divorce peut être enclenchée par l’intervention des réconciliateurs.
Le concept de soumission de la femme à l’homme a été extrait frauduleusement d’un contexte de conflit matrimonial et de divorce. La sourate 4 s’appelle « les femmes ». Dans le reste du coran, la femme est désignée par zawjaton qui signifie élément d’un couple. Mis à part le droit à l’héritage, où la femme obtient moitié de ce qu’obtient l’homme, les autres versets donnent systématiquement aux femmes des avantages financiers. L’homme n’a aucun droit sur l’argent de sa femme, l’inverse n’étant pas vrai. Et bien sûr, outre le droit de divorce donné à la femme, le coran garantit le droit à la pension alimentaire (s’il ne l’introduit pas juridiquement ?).
Je donne cette interprétation et ces informations à ceux qui veulent raisonner objectivement. Pour les autres, il y a trop de boulot pour moi.