C’était trop beau, ça ne pouvait pas durer ;
Un des très très rares trucs de Sarko qui auraient pu bien tourner - mais non. Idéal ce statut pour démarrer et tester une activité sans trop de casse. Après, on pouvait toujours en changer pour un statut de « vraie » entreprise si les bénéfices suivaient. Mais non, pas de place pour les bonnes idées en France. A peine sorties qu’elles partent en vrille.
D’abord, c’est les employeurs voyous qui ont vu là un filon à exploiter pour une main-d’oeuvre corvéable à merci sans les charges. (C’est là qu’il aurait fallu intervenir, mais bon...)
Et puis, bien sûr, il y a toujours eu le fisc et l’URSSAF, qui n’ont jamais, mais alors jamais digéré le manque à gagner (ah le bon temps où, avant même de pouvoir commencer à bosser, le patron devait d’abord signer un chèque ou deux !).
Bref, petit à petit, on va revenir au temps d’avant, au taf au noir, aux magouilles. Si beaucoup vont s’en remettre (comme ceux pour qui c’était de l’appoint), beaucoup d’autres vont voir leur seule possibilité de s’en sortir s’évaporer. Quel dommage !