Compte tenu des couches de population les plus touchées par la surnatalité, la question est simplement de savoir si avant de se préoccuper d’organiser la vie sur notre planète au mieux des capacités de cette dernière, nous avons le droit de laisser naître des individus dans l’indignité d’une misère absolue résultant exclusivement du nombre.
Et puisqu’il faut se répéter :
À l’aube de notre ère, la planète était peuplée d’environ 250 millions d’êtres humains. Au début du second millénaire elle en compte 7 milliards, dont 1,2 à 1,4 milliard vivent dans un état de pauvreté profonde. Le progrès a ainsi créé, en 20 siècles, 5 fois plus de miséreux qu’il n’y avait d’hommes de toutes conditions sur terre au début de son entreprise. Et la population augmente, de nos jours, quotidiennement, de 220 à 250 000 individus.