Mélangez tous dans une grande soupe, c’est le meilleurs moyen de jeter le bébé avec l’eau du bain. Ce que vous vous empressez de faire.
Bien sur, la fin de la méritocratie, la réduction du respect vis à vis du professeur, ces choses là sont vraies et sont problématique.
Cependant, faut il pour autant glorifier les « bonnes vieilles méthodes » qui n’ont « fait leur preuves » que parce qu’on les a placée dans un contexte favorable et à une époque adaptée ?
Car le cour magistral est à l’opposé même de ce que doit faire une école : apprendre aux élèves à utiliser leur tête. Le cour magistral apprends aux élèves à la remplir. Les tables de multiplications sont par exemple, une illustration de ce qu’il ne faut pas faire. Les mathématiques, ça se comprend, les multiplications fonctionnent de façon claire, apprendre par cœur des méthodes et des chiffres, c’est inutile. Trouver le raisonnement nécessaire pour arriver au résultat voulu, la base même des mathématique, ça, c’est réellement formateur.
Certes, on s’éloigne là de ce que les parents, adultes dans la loi mais rarement à même de comprendre grand chose, sont capable de comprendre. Mais si on veut un avenir pour notre société, il est indispensable qu’on pousse les jeunes à faire bien mieux que ça, et donc à faire travailler leur tête.
Pour résumer, d’accord avec vous sur le fait qu’il est nécessaire que l’école arrête de se concentrer sur les cancres et qu’elle se mette effectivement à favoriser les tronches. Pas d’accord avec vous sur les techniques nécessaire pour détecter les tronches. Les méthodes traditionnelles ont formés nos anciens, ces derniers sont très mauvais pour comprendre, ils sont souvent lettrés, cultivés, mais très peu déductif. Ce n’est pas avec ce genre de population qu’on fait un pays puissant sur le plan scientifique.
Nous avons encore et toujours, à un certains niveau, une bonne culture de l’excellence. On l’a trouve tout simplement dans cette merveille française qu’est la prépa. Une formation ultra mathématique qui pousse l’esprit de l’élève dans ses retranchement, jusqu’à ces limites. Il faut s’en inspirer, à tout âge, à tout niveau. Les mathématiques (les vrais, pas ceux qu’on fait avant le BAC, qui sont simplistes et à la porté du premier benêt venu) sont un outil de sélection extrèmement puissant. Nous l’utilisons avec brio dans nos filière d’excellence. Il ne reste qu’à généraliser le concpet.