Les derniers messages me font dire des choses que je n’ai pas dit. L’article est une critique de l’égalitarisme et un plaidoyer pour la méritocratie, couramment dénoncée aujourd’hui. En résumée c’est une critique de la pédagogie généralement acceptée.
L’idée selon laquelle l’école aurait pour but d’adapter ses exigences aux possibilités de plus faibles, revint à renoncer à tout un pan de sa mission. Il y a une confusion majeure entre égalité des chances et égalité des résultats. Car le Smic culturel proposé aux jeunes, c’est l’aumône de quelques notions vagues, tributaires de l’air du temps, et l’illusion que cette formation au rabais suffira à construire une communauté nationale. On assiste à un développement à l’école primaire, puis au collège, de toutes sortes d’activités qui n’ont d’autre but que de distraire l’enfant, de l’ouvrir sur le monde, dans ce lieu de vie qui est l’école, c’est-à-dire de jouer le même rôle que la télévision plantée au milieu du salon. L’enseignant devient un animateur. Il n’est plus là pour enseigner et transmettre un héritage culturel.