Je ne vais pas m’attarder sur l’affaire dite « mérah », une opération barbouzarde ou une false-flag made in sion (" Je considère que le lobby juif, pas seulement en ce
qui me concerne, est capable de monter des opérations qui sont indignes, et je
tiens à le dire publiquement.« dixit l’ancien premier ministre Barre).
Lorsque François Hollande souligne que son parti a toujours été philo-sioniste, il n’a pas tort du tout. La gauche de l’entre-deux guerres pétrie de culture colonialiste avait apporté un soutien sans faille au projet sioniste du »foyer national juif« en Palestine mandataire, et celle de la 4ème république entretenait, quant à elle, une relation fusionnelle avec l’artefact colonial qu’est l’entité sioniste. Guy Mollet incarnait cette politique pro-sioniste. Il suffit de lire la presse socialiste de l’époque pour savoir à quel point ils étaient acquis aux idées sionistes, même les plus immondes. Dans le journal de la SFIO, le populaire, on accréditait par exemple le mythe du »pays désert« : »Beaucoup de ces colonies ont réussi à transformer profondément les cultures et le sol même, avant stérile ou marécageux« pouvait-t-on lire dans le populaire du 27 juin 1936. Sauf que ces philo-sionistes feignent d’oublier que la Palestine n’a jamais été une »terre sans
peuple", encore moins une terre aride comme le montre ce témoignage
d’un sioniste de la première heure, un certain Asher Guinsber, qui a
visité la Palestine en 1891 : "A l’extérieur, nous sommes habitués à
croire que Eretz-Israël est aujourd’hui quasi désertique, un désert sans
cultures, et que quiconque désire acquérir des terres peut venir ici s’en
procurer autant que son coeur désire. Mais en vérité il n’en est rien. Sur
toute l’étendue du pays, il est difficile de trouver des champs non cultivés.
Les seuls endroits non cultivés sont des champs de sable et des montagnes de
pierres où ne peuvent pousser que des arbres fruitiers, et ce, après un dur
labeur et un grand travail de nettoyage et de récupération".
Ce sont les sionistes qui, pour effacer
jusqu’au souvenir de l’existence de la population agricole palestinienne,
ont rasé au bulldozer des centaines de villages avec leurs maisons,
leurs oliveraies et même leurs cimetières. Et ce dans le but d’accréditer
le mythe du « pays désert ».