Le fond de votre article est appréciable en ce sens qu’il pose le problème de la destinée de l’humanité menacée d’apocalypse par un système basé sur l’accaparement et le pillage des richesses par une petite minorité prédatrice. Vous constatez avec justesse que les humains sont "... englués dans un système mercantile absurde, totalement dépassés et désemparés,...« où ils sont »complètement incapables de répartir équitablement entre eux, les richesses acquises par leur travail". Comme une prévision, vous notez même que certains "pressentent bien qu’un affrontement suicidaire dû à des comportements égoïstes généralisés, éclaterait un jour ; une guerre…à même d’anéantir la Terre entière.". Votre analyse du mal profond, dont la société actuelle souffre, est un écho à la lumineuse analyse marxiste, bolchevique.
Ce mal profond a pour nom le capitalisme, lequel capitalisme a pour racine, la propriété privée, c’est à dire l’accaparement de la plus-value d’un travail collectif par une minorité d’individus à des fins de jouissance personnelle. C’est donc la propriété privée qu’il faut abolir pour extirper ce mal qui ronge la société moderne. Et lorsque vous concluez votre article en écrivant que « D’ailleurs sans la présence de « SUPER-BOY », nos ancêtres d’alors auraient eu beaucoup de mal à saisir la signification de ce message qui est pourtant l’essentiel de la destinée de l’Humanité", on ne peut s’empêcher de penser que le « SUPER-BOY » en question, c’est le quarto Karl Marx, Friedrich Engels, Lénine et Staline. Mêmes les prescriptions de votre héros semblent aller dans le sens du marxisme, y compris la prévision d’une "guerre à même d’anéantir la Terre entière". En effet,
« La guerre n’est pas en contradiction avec les principes de la propriété privée ; elle en est le développement direct et inévitable. En régime capitaliste, le développement égal des différentes économies et des différents États est impossible. Les seuls moyens possibles, en régime capitaliste, de rétablir de temps en temps l’équilibre compromis, ce sont les crises dans l’industrie et les guerres en politique. (...) »(Lénine – Du mot d’ordre des Etats-Unis d’Europe). ».
Rappelons que le système capitaliste mondial, l’impérialisme a déjà plongé l’humanité dans de telles guerres apocalyptiques par le passé. On se souvient de la première guerre mondiale de 1914-1918 et de la deuxième guerre mondiale de 1939-1945. Ces deux dernières guerres mondiales du capitalisme des empires (impérialisme) ont déjà été des apocalypses pour l’humanité. Il ne faut surtout pas l’oublier.
Abstraction faite de son aimable enveloppe mythologique, j’ose considérer que votre article fait suite à la réflexion que j’ai portée sur certains autres articles publiés il y a quelques jours sur ce forum à propos de Gérard Depardieu (voir ma réponse à vincentine et à Sylvain Rakotoarison). Cette réflexion consiste à penser que la propriété privée n’est rien d’autre qu’un butin acquis par une razzia, fut-elle légale, car rien ne justifie la propriété privée du capital à part le brigandage. Le capital en fait, c’est ni plus ni moins que le surplus du produit d’un travail commun, la plus-value tirée d’un travail collectif.
En fait, quand on parle de « travail », on sous-entend toujours le travail positif, le travail socialement utile, le travail productif des produits sociaux comestibles utilement. On oublie toujours qu’il y a aussi une autre forme de travail que l’on peut traiter en deux volets. Le premier volet est le travail improductif, le travail inutile socialement, le travail qui ne fournit aucun produit social. Le deuxième volet, c’est le travail négatif, le travail socialement nuisible, le travail qui alimente la société en produits nuisibles ou toxiques.
Par exemple, le travail de Gérard Depardieu en tant qu’artiste, est un travail positif. La valeur de son travail positif, comme d’ailleurs celui des grands sportifs, ou des hautes autorités étatiques ou de la finance, ne vaut pas plus que celui d’un ouvrier qualifié (O.Q) qui se situe autour de 3000 Euros BRUT dont il faut déduire l’impôt annuel sur le revenu. Au delà de ce montant, les revenus de Gérard Depardieu ne se justifient plus par une utilité sociale.
Au-delà de ce montant, les revenus de Gérard Depardieu ne peuvent plus se justifier que par un travail socialement négatif, un travail spoliateur de la société, tout comme le travail d’un narco-trafiquant, d’un braqueur de magasins, d’un braqueur de convois de fonds ou d’un braqueur de banques. Les bandits, les pillards et les razzieurs incontestablement eux aussi travaillent, assument de hautes responsabilités dans leurs milieux et prennent des risques incommensurables. Mais leur travail est négatif parce que nuisible à la société.
Tout est donc dans l’utilité sociale du produit du travail. On ne peut invoquer l’apport initial d’un quelconque capital car, le capital lui-même, comme il a été dit ci-dessus, tout capital, n’est pas autre chose que la partie économisée de la plus-value auparavant extraite du travail collectif des ouvriers (travailleurs) manuels ou intellectuels.
L’accaparement des capitaux, produits collectifs, à des fins privées, ne peut d’aucune manière être justifié par une quelconque nécessité ou utilité à la société. L’accaparement d’un capital à des fins personnelles, la propriété privée du capital, est un acte de brigandage, un attentat terroriste contre la société. Le seul détenteur du capital, surplus du travail collectif, doit être l’Etat, puissance publique représentant la société, la collectivité des travailleurs seuls producteurs du capital.
L’accaparement des capitaux à des fins privés est l’unique source des malheurs (pauvreté, destruction criminelle de l’environnement, crises, émeutes et guerres) de la société actuelle. La propriété privée du capital est le symbole le plus achevé de la barbarie moderne. La propriété privée du capital doit être abolie. Les rebelles à cette abolition doivent être liquidés comme de vulgaires bandits et terroristes. Cette abolition ne peut être obtenue que par la révolution des travailleurs sous la bannière du prolétariat ou classe ouvrière organisée en un parti politique de type bolchevique. Tel est le manifeste de l’homme nouveau, militant pour la société nouvelle, la société socialiste de dictature soviétique du prolétariat, voie obligée de passage du capitalisme à la société communiste, société sans exploiteur ni exploité(e).
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