Je ne pense pas qu’il faille d’emblée demander aux hommes politiques d’imposer l’espéranto, dont la crédibilité auprès du public n’est pas encore suffisamment établie à leurs yeux. Mais on peut leur demander d’exiger un débat sur les langues, de rappeler que l’anglais ne fait pas l’unanimité et que d’autres solutions existent, et leur demander de faire lever le rideau de fumée et de préciser clairement les objectifs de l’UE (et donc d’en faire une large publicité) en termes de politique linguistique :
- Quel budget ?
- Quels niveaux de langues visés ? Pour qui ? Dans quel but ?
Faute de poser clairement le problème, ce ne sont que gesticulations destinées à détourner l’attention de la progression insidieuse du tout-anglais, de la politique du fait accompli et donc du déni de démocratie que cela implique.