@Claire Starozinski
J’ai oublié le plus important, Chère Madame,
On peut être contre la Corrida - ce qui est mon cas, je le répète - et être opposé aux moyens que vous et vos militants les plus fanatisés utilisez pour imposer votre point du vue et essayer de parvenir à vos fins.
Je veux parler ici des actions illicites, indignes et dégradantes que des groupuscules de militants anti-corrida conduisent régulièrement dans diverses communes, pour perturber des manifestations, que l’on peut regretter, mais qui sont juridiquement autorisées.
Il n’y en, en ce pays, qu’une voie qui vaille : celle de la justice. Et vous avez le devoir de vous y soumettre tant que les tribunaux n’auront pas tranché en votre faveur.
Et ce n’est pas en brandissant des pancartes portant ces mots : « Toreros = pédophiles » ou en vous en prenant à la femme et aux enfants en bas âge d’un matador, comme à Fréjus, que vous parviendrez à ralier à votre cause les citoyens mesurés ou peu sensibilisés à la question de la corrida qui constituent, Dieu Merci, l’immense majorité de la population.
Quelque part vous me faites penser à Brigitte Bardot, vous savez : cette grande et superbe artiste qui nous faisait rêver quand nous étions jeunes, mais qui semble s’être tellement aigrie, au contact des animaux, qu’elle en est arrivée il ya peu de temps à tenir des propos nauséabonds et à épouser le racisme et la xénophobie.
Je ne comprends pas. Moi, je m’épanouis au contact de mon petit chien que j’adore ... et cela me fait prendre davantage conscience du malheur de beaucoup d’hommes sur cette terre. Et j’agis !
