Claire,
Je vous remercie très sincèrement pour votre réponse.
Je dois dire que j’ai été surpris d’apprendre que parce que vous vous êtes refusée à cautionner les agissements violents de certains, ce qui vous honore, vous avez eu vous aussi à subir de l’agressivité dans votre propre camp.
C’est vous qui avez raison et je suis sûr qu’en demeurant ferme sur ces principes, vous rallierez à votre cause beaucoup d’autres adhérents.
J’imagine l’injustice que vous avez du ressentir alors que vous vous démenez sans compter pour faire avancer vos idées et convaincre.
Moi-même, si j’ai été aussi dur dans mes propos, c’est parce que j’ai été extrêmement choqué par le comportement et les paroles inqualifiables de cette militante infirmière dont je parlais plus haut.
Jamais de toute ma vie je n’étais allé à la rencontre d’anti-corridas et j’avoue que ce jour là, l’essai n’avait pas été concluant.
Et c’est sans doute pour cela que, sans vous connaître, je vous avais inconsciemment assimilée à cette furie.
J’avoue m’être trompé. Et j’ai pris conscience qu’il y a certainement dans vos rangs des femmes et des hommes motivés mais respectueux d’autrui.
Ces quelques derniers mots que vous avez bien voulu m’adresser me confortent dans l’idée que vous êtes, en réalité, une femme intelligente, rigoureuse, déterminée et digne.
Et j’ai la certitude qu’en pays Nîmois, ce ne doit pas être tous les jours facile d’agir comme vous le faîtes et de s’appeler Claire Starozynski.
Courage.
A très bientôt j’espère.
Jean-Luc
