Où l’on reparle (enfin) de Stéphane Hessel... Car depuis quelques jours, quel silence ! Il aura en effet suffi que le président du CRIF fronce le sourcil et, à l’encontre de toute décence, crache ses insultes sur la dépouille du défunt, pour que les médias français, dans leur quasi-totalité, cessent de s’intéresser à celui dont ils parlaient encore en boucle la veille : rien, même, sur l’annonce de ses obsèques, dont la date et l’heure ont été communiquées au dernier moment. S’il n’existe plus de presse aux ordres du pouvoir politique, on doit convenir que certaines influences dépassent aujourd’hui en efficacité la censure des ministères d’autrefois !