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bakerstreet bakerstreet 22 mai 2013 19:28

Bravo pour votre article

Forcément les doors.....Strange days....People are strange.........

Oh ! Don’t ask why !

Je trouvais que mon solex n’allait pas assez vite !

L’époque était géniale, un terreau formidable pour le rock, qu’on appelait à l’époque la musique de la contre culture, et dont bien de morceaux passaient sur les radios françaises.

Il en fallu du temps pour que le public non averti ai droit aux originaux, et non aux pales imitations déhanchées, de nos Cloclo, Johnny « Oh Johnny soit bon.... ».

A vrai dire on n’en était pas faché. Le rock restait dans l’underground, une musique de ralliement que la culture bourgeoise ne devait pas récupérer. Une cravate vous accablait, des cheveux longs vous sauvait. Une époque bénie pour les démagogues aussi. Les filles devaient « être libérées », c’est à dire d’accepter de coucher sans faire de chichis....

Inutile de parler du pire, la complainte du sous marin jaune des Beatles repeinte en vert par les compagnons de la chanson, annonant leurs couplet comme des enfants de chœur un dimanche de patronage....la honte....On était vraiment largué question rock n’roll....Ce pays du camembert et du vin rouge restait la terre des beaufs jouant de l’accordéon.

Il en faudra du temps pour que cet instrument, pour que cet instrument retrouve son honorabilité

Les copains nous refilaient les disques de Jefferson airplane. On ne pouvait tout acheter dans les boutiques d’import hors de prix. Pas de téléchargement à l’époque, juste le saphir du teppaz a changer, ou a dépoussiérer.
La préhistoire....Je vous parle d’un temps que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaitre....

Je me souviens de « mister tambourine man » joué par un copain d’alors sur un des grands bouddah de Bamyan, en Afghanistan.

Dylan, même sans aucun joint, nous faisait partir bien plus loin que la muraille de chine

Et les mamas and the papas, Creedence, Chicago, Zappa, le grateful dead, tous ces groupes venus de la côte californienne, et qui nous donnait envie d’aller vivre la là bas, où tout était forcément plus cool, le ciel plus haut, avec les ailes de voitures relevées qui vous donnaient envie de faire du surf dessus. 

Bien sûr le viet nam.
Mais la réponse des jeunes, après les marches pour l’émancipation des noirs montraient que ce pays avait l’avenir devant lui, et que les membres du KKK n’étaient que des vieux cons, qui ne comprendraient jamais rien au rock. La musique de la dissidence.

Il y a quelque chose qui s’est brouillé, insidieusement, au fil des années. Les postures, les attitudes, une certaine naïveté. Il fallait grandir. Les mots et les valeurs ont commencé à allonger, et puis les cheveux à raccourcir.

J’allais dire les chevaux.

Riders of the storm...


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