Bonjour,
Je crois pour ma part que les outils ne font jamais que refléter nos cultures.
Donc je crois que le problème n’est pas dans le téléphone, mais dans l’Homme qui l’utilise.
Le téléphone est un moyen comme un autre de mesurer l’évolution de notre rapport à autrui, en fait la montée d’un individualisme de confort, permis par une société d’abondance.
Individualisme et ... relâchement, pour beaucoup, beaucoup de ces parents.
Qu’on ne s’y trompe pas : ils sont eux-mêmes victimes de ce laisser-aller. Ils aimeraient en fait y mettre fin, seulement, ils n’en ont pas la force, ne sont pas prêts à en payer le prix.
En cela, ils sont représentatifs de toute une société, qui a récolté les fruits de l’abondance, et espère que ça pourra toujours durer, surtout sans se poser de question.
Je crois les désillusions profondes et proches.
Spartacus, votre sens de l’ordre vous honore, mais sachez le, il y a du social dès qu’un Homme parle à un Homme, et ce quel que soit le contexte. Le social, ce n’est pas la mendicité. Le social, c’est vouloir prendre du recul dans l’action en vue de l’intérêt de tous. A ne pas confondre avec le politique, qui est l’organisation de la société.
C’est un luxe que d’avoir pu transférer le social de la famille à la société. Car elle le fait souvent mieux que ne le faisait la famille.
C’est Nabum, je crois que vous ressemblez davantage que vous ne le pensez aux libéraux.
L’injonction consumériste ? C’est la vie. Simplement, consommer trop peu, c’est mourir, consommer trop c’est aussi mourir, la difficulté, pour chacun d’entre nous, est de trouver le juste milieu.
Cela dit, si l’injonction consumériste c’est faite si forte, c’est parce que notre société est malade. Au point où nous en sommes, j’ai d’ailleurs de nombreuses raisons de penser qu’elle va mourir, et ce dans les dix ans qui viennent.
Alors le reste n’a peut-être plus beaucoup d’importance.