Comme j’ai eu l’occasion de le dire sur un autre article sur le sujet, les sportifs prennent plus de risque avec leur footing en pleine ville que le vapoteur en vapotant.
Le manque de recul est évident sur la nocivité mais qui peut soutenir que le gain n’est pas réel.
Encore que pour le mesurer correctement, encore faut-il le faire entre un fumeur et un vapoteur et non entre un vapoteur et un non-fumeur...
On nous rebat les oreilles avec le coût social du tabac.
Alors pourquoi nous faire chier avec un produit qui, selon toute vraisemblance et pour peu que l’on s’y intéresse en le contrôlant, est un palliatif intéressant et qui peut mener au sevrage tabagique ?
En Belgique, l’interdiction est acquise dans les lieux publics sous ce même prétexte d’une possible incitation à la cigarette.
ça rappelle le débat sur l’interdiction dans les films...
Mais s’est-on intéressé à ce fait : les plus jeunes sont les plus vulnérables à la cigarette et l’on sait pertinemment qu’exposés tôt, ils développeront une addiction forte qui aura les plus grandes chances de les suivre toute leur vie.
Alors à choisir, et si l’incitation devait être retenue, je préfèrerais un jeune incité à vapoter qu’à fumer.
La raison en est simple, le risque est mineur et il pourra même prendre des liquides exempts de nicotine.
Ce choix n’existe pas pour la clope. C’est crâmage de la bouche, et encombrement des poumons, outre la dépendance certaine.
Alors vous pouvez continuer à faire chier avec vos interdictions en tous genres, mais que cela ne vous empêche pas de réfléchir un tout petit peu.
Dernier point, il existe chez nos jeunes une marotte qui s’étend : la chicha.
Forts de produits inhalés qui ne comportent que des goûts dont on prétend qu’ils sont rigolos, les bars à chicha sont légions.
A choisir, je préfère la vapote.