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bernard29 bernard29 12 juillet 2013 17:19

Bonjour.

Avec cette phrase vous faites le lien entre écologie et démocratie ;

« seule la reconnaissance de la diversité culturelle des rapports à la nature, autrement dit des particularismes subjectifs évoqués par Sen, peut prévenir l’évacuation de l’environnement dans l’élaboration d’une véritable politique écologique »

Puis avec celles-ci, entre écologie et territoire ;

« c’est reconnaître la valeur intrinsèque que chacun, dans son expérience la plus subjective, attribue à la nature qui l’entoure et avec laquelle il vit. » et « poser comme principe de justice la reconnaissance d’une valeur intrinsèque de ce dernier, celle-ci émanant précisément du rapport particulier entretenu par les populations avec la nature qui les entoure »

Alors je suis étonné de ne pas trouver le mot écosystème dans les deux articles, (j’ai lu aussi celui de Catherine Larrère). J’ai donc aussi vérifié (dans le cercle de mots) sur la couverture du livre que vous avez jointe à l’article ;« Equité et environnement ». Il n’y est pas non plus. 

Pourtant c’est la présence ou non de cette notion qui, à mon avis, détermine si oui ou non, on a une politique écologique et non pas seulement une politique environnementale.

Un exemple pour situer le problème ; Une politique environnementale peut très bien se satisfaire des limites administratives (Etat, Région, département commune), une vraie politique écologique n’en a que faire puisqu’elle s’intéresse aux écosystèmes . Ainsi les rivières et fleuves sont en général des limites traditionnelles des entités administratives, dans l’écologie, ces mêmes rivières et fleuves sont au cœur de l’écosystème de l’eau (ce sont les bassins versants.)

ça peut changer beaucoup de choses, peut être, dans le cadre d’une justice environnementale. J’ai vu que le mari de Corinne Le Page vient de sortir un livre sur les procès qu’ils ont suivi ( AmocoCadiz etc..). Eh bien je ne sais s’ils en parlent, mais ce que l’on sait, c’est bien que le Maire de Ploudalmézeau a aussi utiliser les indemnités pour se bâtir un immense mairie en pierres de taille et je suppose que tous les maires du SIVOM, qui a gagné le procès, ont du profiter pour faire des aménagement sur leurs communes. De fait il y a maintenant un mitage du littoral avec bien sûr constructions de routes, et goudronnage des espaces côtiers. Bien sûr il y a surement eu des miettes pour des programmes d’écologie du littoral et de promotion touristique, mais il est clair que le goudron s’il n’est plus en mer, il est sur le littoral. je suis comme toujours excessif, mais il y a beaucoup de vrai. Il suffit de remarquer que tous les ans les maires des communes côtières ont au moins une réunion pour remettre en cause la loi littorale de 1986. ( il est loin l’époque du schéma d’aménagement du littoral breton (années 1980) avec comme orientation, la seule extension limitée des hameaux existants envisageable.) 

A bientôt. (avez-vous vu mon article sur « une réponse à la crise de la représentativité » : http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/une-reponse-a-la-crise-de-la-138505 


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