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libertus 10 août 2013 19:22

Déjà, le prix du pétrole a une forme de limite maximum. Elle est liée au fait que l’essentiel du coût de production est en fin de compte énergétique. Donc si cela coûte 4 litres de pétrole pour extraire, transformer et acheminer sur son lieu d’utilisation 3 litres de pétrole, cela devient ridicule de l’extraire, il y a alors des réserves, mais elles sont inutilisables tant que les progrès techniques ne les rendent pas utilisables (ce n’est donc pas une question de prix de vente, mais bien de « prix énergétique de revient »).

Le pétrole « très rentable » a déjà atteint son pic de production. On arrive à fournir la demande mondiale parce que les sables bitumineux, pétroles profond ou pétroles de schiste sont devenus rentables, mais ils le sont relativement peu. Mais de même que les cueilleurs récoltent d’abord les fruits les plus accessibles avant d’aller récolter ceux qui le sont moins, les pétroliers commencent à devoir exploiter maintenant les pétroles les plus difficiles, même parmi les sables, profonds ou schistes, or cela n’est vraiment plus rentable (la rentabilité moyenne entre les pétroles très rentables et ceux ci leur permettant quand même de le faire, et ils espèrent que les progrès seront suffisamment rapides pour les rendre rentables).

Donc, oui, le pic pétrolier à déjà eu lieu, car le pétrole rentable est en diminution, et le pétrole non rentable est une partie grandissante de ce qui est amené sur le marché. Et on arrivera brusquement au moment ou les pétroliers devront massivement abandonner les exploitations non rentables, et l’effet réel du pic pétrolier se fera sentir à ce moment.

Pour en savoir plus, vous pouvez lire ça ou ça.

 


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