Bonjour, ce petit débat sur manger parce que j’ai faim ou manger pour respecter un précepte religieux est intéressant. À mon sens manger est bien sûr une nécessité biologique mais peut éventuellement revêtir des superstructures supra-biologiques, sociales par exemple (manger pour partager avec les autres) voire spirituelles. Ainsi il y a un abîme entre l’indien des plaines qui abat un animal et ritualise cet acte (prière expiatoire pour conjuguer le sacré et la nécessité - au sens philosophique défini par Simone Weil - ) et une attitude moins respectueuse du vivant qui amènera par exemple à déguster la cervelle d’un singe encore vivant ou à ébouillanter des écrevisses...